Le test hpv urinaire, une alternative au frottis ?

modifié le 25/02/2015

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Le Cancéropôle Grand-Ouest organisait les journées scientifiques les 19 et 20 juin derniers aux Sables d’Olonne.

Plus de 160 chercheurs étaient présents
56 Posters présentés
12 présentations orales de « jeunes chercheurs »

A cette occasion, les 19 comités de la Ligue contre le cancer du Grand-Ouest (Bretagne, Centre, Pays de la Loire, Poitou-Charentes) ont attribué un prix posters de 1 300 € à Adeline PIVERT, doctorante au laboratoire de virologie, dépt des agents infectieux, Institut de biologie en Santé, CHU Angers et HIFIH UPRES EA 3859 (Angers) pour sa présentation intitulée «Le test HPV urinaire proposé comme alternative au frottis cervico-utérin : étude pilote dans le département du Maine-et-Loire». Mlle PIVERT fait partie de l’équipe DUCANCELLE financée par le comité du Maine-et-Loire en 2012/2013 à hauteur de 50 000 €.

"Le cancer du col utérin est le deuxième cancer chez la femme après le cancer du sein dans le monde et le 8ème en France, avec près de 1000 décès et de 3400 nouveaux cas diagnostiqués par an. Il est actuellement admis que l'infection à papillomavirus humains oncogènes ou à haut risque (HPV HR) est un facteur obligatoire mais non exclusif à l’émergence du cancer du col. L'incidence de ce cancer augmente avec l’âge, notamment après 30 ans. Le dépistage actuel repose sur l’examen cytologique d’un frottis réalisé à partir d’un prélèvement cervico-utérin chez les femmes de 25 à 65 ans, tous les 3 ans, après deux frottis normaux espacés de 1 an. Ce dépistage a permis la réduction du cancer du col depuis ces 20 dernières années. Cependant, 40% des femmes diagnostiquées au stade du cancer du col de l'utérus n’ont jamais été dépistées avant.Les pistes de recherche pour améliorer le dépistage de cancer du col s'orientent sur des méthodes qui permettent non seulement d'augmenter la couverture actuelle du dépistage mais aussi de diminuer les inégalités d'accès et de faciliter les méthodes de dépistage. C'est dans ce contexte que l'équipe du Pr DUCANCELLE mène une étude pilote pour proposer un test urinaire comme alternative au frottis cervico-utérin dans le cadre du dépistage intégré du cancer du col organisé dans le département du Maine-et-Loire."

Pour connaître les autres lauréats,  voyez la page du site du Cancéropôle Grand-Ouest présentant les jeunes chercheurs des Prix des 8èmes Journées du CGO.

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