Bonsoir Sandrine ,
Ce cancer avait décidé de vous séparer tous les deux mais il na pas pu vous empêchez de chérir votre mari jusqu'à sous dernier souffle, main dans la main, et ça c'est juste remarquable.
Bien sûr que vous avez fait ce qu'il y a de plus beau , reste maintenant au temps d'apaiser cette souffrance et on sait qu'il le fera , mais rien ne sera plus comme avant ...
Bonne nuit ...
Bonsoir Rob,
Non rien ne sera plus comme avant, c'est certain.
Merci pour ton message.
Non Sandrine, rien ne sera plus comme avant mais avec le temps qui transformera colère, angoisse, désespoir..... Vous vous êtes fait tous les deux le plus beau des cadeaux : être là main dans la main jusqu'au bout, dans l'amour réciproque....
C'est ainsi que j'ai accompagné jusqu'au bout ma maman et 4 après il ne reste que les merveilleux souvenirs partagés avec elle et une douce tristesse face à son absence
Bonne journée, Sylvie
J'ai la chance d'avoir encore mes deux parents et je ne veux pas penser ce qui arrivera un jour.
Pour le moments, mes souvenirs sont ceux des derniers moments, j'espère un jour réussir à oublier ces moments pour laisser place à nos merveilleurs moments.
Bonne soirée.
Vous avez fait tout ce qu'il fallait,ce Cancer nous sépare de nos êtres chers à nos cœurs, c'est dur très dur le destin Est très cruel face à cette maladie, j'espère de tout cœur que la médecine va avancer vers de nouvelles technologies Pour soigner le plus possible ce Cancer qui bouleverse nos vies, Bon courage à vous
Merci pour votre message.
Oui j'espère qu'un jour on arrivera à guérir tout les cancers.
Bonsoir Sandrine, comme je comprends votre désarroi et votre colère aussi.
Le travail de deuil est un long chemin et personnellement je le trouve beaucoup plus éprouvant que la disparition même de l'être aimé. On se sent tellement vide, inutile, tellement perdu. On n'arrive plus à se projeter dans l'avenir. On est comme étranger à sa propre vie. On n'a plus de désir, plus d'envie, on se recroqueville. La joie des autres, leur bonheur deviennent presque indécents.
Heureusement, un jour, un soleil timide revient réchauffer notre quotidien. Nous avons réussi à apprivoiser notre chagrin, à le tenir à distance. Parfois ça prend du temps, parfois il faut oser se faire aider, et puis, venir sur le forum pour en parler peut aussi aider à passer le cap. Vous avez bien fait de pousser la porte et j'espère que vous reviendrez nous voir bientôt.
Merci pour votre message.
Je dis souvent je survis, je ne vis plus, je survis à cette vie. J'aurais tellement voulu encore 30 années à ces côtés, mais la vie en a décidé autrement. Pourquoi nous, pourquoi moi ? Souvent je me pose cette question, pourquoi !!
Il me manque tellement.
Je viens de perdre mon mari dimanche matin d'une tumeur au cerveau .Je ressens exactement comme vous .L injustice ,l incomprehension,la douleur . Nous n'avons pas pu discuter de ses souhaits .La maladie a commencé par de la confusion et de la fatigue .Je ne saurai jamais si il se rendait compte de son etat ,les medecins me disent que non mais moi j'ai l'impression que pae moment il etait triste .Il voulait parler mais il ne pouvait plus .Que c'est compliqué....
bonjour Sandrine votre histoire est bien triste et vous avez été exceptionnelle , j'ai vécu a peu prêt le même vécu que vous sauf que pour ma part cela a durer 3ans1/2 mais le crabe a eu sa victoire quand même .j'ai essayé d être la le plus souvent en soutien dans toutes les phases de la maladie et présent a presque tous les rdv médicaux qui était pour nous a chaque fois d une violence extrême au niveaux des résultats . on essayais de nus dire que les prochains seraient meilleur et nous faisions plein de projets pour l avenir , pour l'après maladie pour notre retraite en nous disant que la guérison était la seule option .ça a toujours été une bonne stratégie pour garder le moral tout au long de la maladie .mais il y a toujours un revers a la médaille car après la défaite tout nos projets , croyances , espérances et tant d autre chose encore sont parties en fumé et le vide , la tristesse et la colère est immense .cela a fait 4 mois hier que ma Nicolle est partie et je suis comme un enfant abandonné seul , sans repère me noyant dans mes larmes quotidiennement en m'endormant en pleurant tous les soirs et a chaque fois que j ai une pensée pour elle .
je comprend ce que vous ressentez et je compatit beaucoup a votre douleur .
je vous souhaite beaucoup de courage et prenez soin de vous.
Denis
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Bonjour à tous,
Je vais essayer de vous aider à travers mon récent vécu, je me présente Sandrine, 50 ans et veuve (je déteste ce mot) depuis 5 mois. Mon mari est parti en 7 mois suite à un cancer de la vessie stade 4 agressif.
Nous avons apprit y a bientôt un an qu'il avait un cancer, le jour ou notre vie a basculé. J'ai pleuré pendant plus de trois jours, ne comprenant pas ce qu'il nous arrivait, j'étais en colère, choqué et triste. Mais j'étais surtout là pour combattre cette merde, ce combat on va le mener à deux. Tout s'enchaine très vite au vu du stade du cancer, il commence la chimio et il fait une embolie pulmonaire qui a été prit à temps heureusement, arrêt de la chimio bien sûr ce qui n'a pas arrangé les choses. Il perd beaucoup de poids, en tout il a perdu 36 kilos. On reprend la chimio, complication à nouveau entre son rein, manque de plaquette etc..Et en Janvier on nous annonce que la chimio n'a pas d'effet, on tente l'immunothérapie, il a du faire deux séances. Son état a continué d'empirer, il ne mangeait plus, il perdait du poids, son moral est au plus bas..Un matin les pompiers sont venus le chercher à la maison, c'était juste un aller à la clinique. J'insiste au vu de son état que l'on avance son tep-scan en urgence, et les résultats tombent, le cancer est plus fort, il est partout, c'est finit, nous sommes le 23 Mars. Le 26 Mars il devient confus, il n'y a plus d'échanges, le 30 mars on le plonge dans le coma et le 02 avril, jour de ma fête il est partit.
J'ai toujours été là à chacun de ces rendez-vous avec le cancérologue, chaque hospitalisation et je me suis mise en arrêt deux mois avant qu'il ne parte pour être avec lui un maximum, car même si les médecins ne disait rien, je savais, il savait. J'ai vu mon mari changeait complétement, devenir cette personne amaigrie, malade, remplit de douleur. Nous avons parlés de tout, même de ce qu'il voulait pendant et après, car pour moi c'était important de respecter ce qu'il souhaitait pour la suite. Je me souviens du medecin qui me dit on peut l'aider, 3 jours avant son décès, c'est à dire l'opérer, sans réfléchir j'ai répondu non, car je savais qu'il ne voulait plus d'opération d'acharnement. Dire oui c'est être égoïste et je ne le voulais pas, c'était juste repousser l'inévitable.
Il faut parler de tout et de rien, de ce qu'il veut ou ne veut pas, il faut être ouvert et même si certains sujets sont durs, il faut le faire. Nous l'avons fait et heureusement, car je suis arrivée un midi il était confus alors que la veille il parlait et depuis ce moment on ne pouvait plus se parler et je ne regrette pas de l'avoir fait en amont.
A aujourd'hui je suis triste, en colère toujours, je fais beaucoup de crise d'angoisse, je pleure, je dors avec son teeshirt, il me manque horriblement. Je déteste ces dates comme ce samedi 1 an que l'on apprenait sa maladie, ou dans 8 jours sa fête ou dans un mois nos anniversaire car nous avons 1 jours de décalage, ces dates me font mal. Cette douleur en moi, je ne peux lui donner un nom, mais elle fait mal.
Profitez de la vie, car un jour tout peut basculer, échanger un maximum avec la personne malade. J'ai même à son insu enregistrer mon mari pour pouvoir l'entendre.
On m'a dit que j'avais fait ce qu'il y a de plus beau, c'est à dire lui tenir la main jusqu'au bon, et même si c'est dur, je ne regrette pas de l'avoir fait.
Prenez soin de vous.