


Le cancer colorectal évolue souvent, dans un premier temps, sans symptôme ni signe perceptible. De ce fait, il est parfois diagnostiqué tardivement et nécessite alors des traitements lourds. Se faire dépister régulièrement permet d’identifier ce cancer à un stade précoce de son développement, voire de détecter et de traiter des polypes avant qu'ils n'évoluent vers un cancer. Un test immunologique est disponible depuis 2015. Si votre résultat à ce test est positif (environ 4,5 % des cas), cela ne signifie pas que vous avez un cancer mais que du sang a été détecté dans vos selles. Vous serez alors invité à passer une coloscopie : elle permettra de détecter d'éventuelles lésions du côlon ou du rectum et, si c'est le cas, de les traiter.
Près de 95 % des cancers colorectaux sont diagnostiqués après 50 ans. C'est pourquoi le programme national de dépistage organisé du cancer colorectal s'adresse à toutes les personnes âgées de 50 à 74 ans qui ne présentent ni symptôme, ni facteur de risque particulier. Ce dépistage consiste à réaliser, tous les deux ans, un test de recherche de sang caché dans les selles à faire chez soi.