La Ligue a été et reste pleinement mobilisée pour orienter les personnes malades et leurs proches dans ce contexte exceptionnel, mais aussi pour alerter les pouvoirs publics sur les dysfonctionnements observés depuis le début de la crise sanitaire.
Ainsi, dès la première vague, la Ligue a mis en place une plateforme de recueil de témoignages et d’expériences, ainsi qu’une plateforme d’écoute téléphonique afin de répondre aux inquiétudes des personnes malades. Au cœur de la deuxième vague de la pandémie, la Ligue contre le cancer insiste sur 3 principales demandes :
- Les cellules de crise et les cellules éthiques mises en place au sein des instances hospitalières ou de politiques régionales doivent systématiquement prévoir au moins un siège pour un représentant des usagers. Une approche collégiale de tous les acteurs, dont les représentants des usagers, est indispensable pour faire face à la réorganisation des soins.
- Une déprogrammation coordonnée avec les acteurs de terrain, afin d’éviter les pertes de chances pour les personnes atteintes de cancer.
- La restauration du principe posé par les décrets du 5 mai et du 29 août 2020 suivant lesquels pour être considérée comme vulnérable, la personne malade doit simplement justifier souffrir d’une pathologie définie. La Ligue demande également la restauration de la possibilité pour les salariés cohabitant avec des personnes vulnérables de pouvoir bénéficier de l’activité partielle, reconnue par le décret du 5 mai dernier, et supprimée depuis alors même qu’un nouveau confinement est en cours.
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20 Novembre 2020