Bonjour,
Il y a à l'évidence deux problèmes distincts, d'une part un cancer du côlon, d'autre part une confusion mentale. Si une hospitalisation s'avère nécessaire, la raison de celle-ci déterminera la nature du service dans lequel votre mari pourra être hospitalisé. Si l'évolution de ce cancer du côlon est défavorable, des soins palliatifs pourront en effet être envisagés dans une unité spécialisée.
Bien cordialement
Dr A.Marceau
Démence et cancer
Bonjour et merci pour votre réponse.
Oui, il y a trois problèmes distincts car il y a aussi une maladie neurologique depuis de nombreuses années. Mais cette une personne pas trois maladies. Et pas de communication entre les médecins ! Même si l'oncologue pensait que le gériatre devait appeler le neurologue concernant la poursuite du traitement de celui-ci (il saurait mieux s'exprimer ...) c'est la famille qui a fait les démarches. L'oncologue a arrêté la chimiothérapie sans prévenir la famille et le gériatre. Avant cela, un des médecins du service d'oncologie a dit que le bilan était stable et qu'il aura un chimiothérapie à vie. Pour plus tard dire qu'il venait de récupérer le premier scanner (qui était dans le dossier depuis le début) et que le bilan s'avérait négatif.(cancer évolutif sous chimio). On m'a montré sur l'écran les métastases dans les poumons.
Par ailleurs, le retour au domicile s'est fait sans médicaments avec une ordonnance pour sept jours (Le gériatre avait beaucoup insisté sur le fait que j'étais seule, heureusement il y a des pharmaciens compréhensifs)) Le médecin traitant a accepté de copier l'ordonnance la veille de son départ en congé. En cas de problèmes, je dois amener mon mari aux urgences (probablement en appelant le Samu) avec tout ce qui cela implique et il sera hospitalisé en gériatrie selon l'oncologue. Mais nous demandons des soins palliatifs à domicile, car nous ne croyons pas au miracle quand il y a un cancer avec des métastases sans traitement.
Voilà notre expérience. Je comprends bien que les attentes des familles soient différentes et que les médecins doivent y faire face.mais pourquoi n'y-a-t-il pas de véritable communication avec les familles et entre les médecins de différents services. La confiance est primordiale. La Ligue contre le Cancer est-elle déjà intervenue à ce sujet ?
Mon mari a reçu une chimiothérapie pour un cancer du colon. Il n'a pas été opéré. Le bilan, effectué après une demi-douzaine de séances, s'est avéré décevant selon l'oncologue. Après avoir proposé de continuer quelques séances en ajoutant un autre produit (anticorps ?), le médecin a arrêté le traitement après la première perfusion. Mon mari l'avait retiré.
Il a, en effet depuis quelques années de grands problèmes de mémoire et de comportements qui se sont aggravés lors des séances de chimiothérapie.. Ces problèmes n'ont pas été pris au sérieux par les médecins car mon mari les a toujours niés (comme sa maladie actuelle). Un gériatre est également passé voir mon mari et celui-ci a souhaité le mettre en "observation quelques jours".. Il a donc intégré le service gériatrie où il est resté deux semaines. A la fin du séjour, il était attaché à son fauteuil comme il risquait de tomber, la famille n'avait pas le droit de l'aider aller aux toilettes et l'antidouleur administré le faisait dormir et l'empêchait de manger (arrêté au bout de trois jours sur l'insistance de la famille).
Il a fallu beaucoup d'énergie pour le faire rentrer à la maison, mais finalement il a pu rentrer en bénéficiant d'un lit médical et le passage d'une infirmière pour une piqure quotidienne.
Mon mari marche de nouveau et peut à aller aux toilettes tout seul. Il aide dans les tâches ménagères comme avant sa maladie. Il est resté confus et a besoin de surveillance mais il n'est pas seul. Il a des douleurs mais elles sont traitées au fur et à mesure. Ce n'est pas une hospitalisation à domicile car pas de surveillance médicale à domicile, pas d'aide-soignante (une aide-ménagère nous aidera, à nos frais). S'il faut l'hospitaliser, il entrera en gériatrie selon l'oncologue. N'y aura-t-il pas de soins palliatifs ? Ils interviendraient quand et sous quelle forme ?