Cancer du pancréas

378 commentaires
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MarieC

Bonjour, c'est la première fois que je m'inscris sur un forum. Mais je suis désespérée. Mon mari a été hospitalisé il y a quinze jours puis transféré à Paul Brousse jeudi dernier. Ils lui ont diagnostiqué un cancer de la tête du pancréas. J'ai l'impression que tout s'écroule... Le jeune médecin que j'ai rencontré le jour de cette annonce m'a parlé d'au mieux 2 à 3 ans de vie. J'ai cru que j'allais m'effondrer. Mon mari doit passer demain une endoscopie pour savoir à quel stade en est son cancer. J'ai lu vos discussions sur le blog et ça m'a fait du bien. Par moment, j'ai la sensation que c'est fichu, à d'autres, je me dit qu'il y a encore de l'espoir... J'ai besoin d'y croire, mais j'ai la sensation que ce serait être dans le déni. Il a un ictère très prononcé, ils vont lui dévier les voies biliaires demain après midi. J'ai peur, je suis terrifiée à l'idée de ce qu'ils vont trouver... Je voudrais trouver de l'espoir, mais les sites internet sont très sombres. J'essaie de ne pas y aller trop, mais par moment, c'est plus fort que moi, je voudrais y trouver du réconfort. Merci à l'avance pour vos réponses. Marie

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Nathaly56

Bonjour,

Je suis inscrite sur un groupe Facebook américain de personnes ayant subi une opération DPC suite à un adénocarcinome (chez eux c'est une Whipple)
Il règne sur ce groupe une vraie convivialité et une réelle franchise, sans filtres, sur les conséquences de ce cancer et ses effets secondaires.
J'ai créé un groupe francophone pour essayer de retrouver un peu de ces échanges en français et pouvoir parler, sans jugement, de tout ce qui nous préoccupe face à cette épreuve.
Si vous souhaitez le rejoindre c'est par ici : https://www.facebook.com/groups/2820373698044549/

A très bientôt

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Amanda1957

bonsoir , ma maman a été diagnostiqué d'un cancer au pancréas stade 4 en octobre 2018 , elle a eu 25 curé de chimiothérapie , et a terminé le 3 février ,, aujourd'hui elle est épuisée , mais ce qui m'inquiète le plus c'est que elle n'a plus d'appétit , ce midi elle a mangé une petite poignée d'épinards , elle a du se forcer , elle n'a plus n'ont plus de goût , malgré la petite quantité elle avait du mal à digérer , elle a eu son dernier scat de contrôle le 25 février les métastases du foie sont en progression , c'est peut être pour cela qu'elle n'a plus faim et digérer très mal , je suis très inquiète , elle ne supporte pas les compléments alimentaires , lundi on a rdv avec l'oncologue , j'espère qu'il va trouver une solution , bonne soirée , bien à vous

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Hedi67

Bonjour j’ai été diagnostiquée en octobre 2018 atteinte d’un cancer de la tête du pancréas opérée en novembre adecarcinome suivi de 5 mois de chimio gémzar. Examens tous les 4 mois très bons jusqu’à maintenant le6 mai je fais un scanner tout est bon pareil qu’en janvier mais ma prise de sang révèle un ace à 1,5 et par contre caa19 9 a 67 au lieu de 13 en janvier pas de médecin disponible cette semaine pour me répondre que dois je penser je suis désemparée

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Poussin

Bonjour
Je souhaite adresser toute ma reconnaissance à MarieC Chrisbv et Yvelines pour leurs témoignages poignants, le soutien qu'elles ont eu ensemble et toute cette amitié.
Quelle force également.
J'ai écrit sur ce forum mais peu de réponses. Merci au docteur Marceau qui remet toujours les éléments dans leur contexte.
Je retente donc ma chance sur ce fil de discussion.
Mon mari, après une prise de sang catastrophique, une jaunisse, a appris son cancer du pancréas, stade 4, en avril 2020. Très bien et rapidement pris en charge, il a fait 8 séances de Folfirinox. Une séance tous les 14 jours. Il les supporte, avec des hauts et des bas, et les quelques jours avant une nouvelle séance sont plutôt agréables.
Nous sommes très bien entourés, grande famille, plein d'amis.
Nous continuons à vivre, a rire, mais je pleure aussi.
Mon mari nous donne une leçon de vie à tous, jamais en 5 mois il ne s'est plaint.
J'appelle toutes les 2 ou 3 semaines la psychologue de l'hôpital a qui je peux parler et poser des questions.
Tout le monde nous dit, profitez...si vous avez besoin... mais personne ne peut se mettre à notre place..
C'est tellement compliqué
Bonne journée à tous ceux qui liront ce message, carpe diem

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MarieC

Bonjour, il y a longtemps que je ne suis pas venue sur le forum mais ça me semblait trop difficile. Ça me touche beaucoup ce que vous partagez et je veux vous dire tout mon soutien. Effectivement, profitez, profitez de chaque instant, autant que vous le pouvez, faites des choses ensemble, vivez, riez, ça fait partie de vos vies. Et pleurez aussi, pour évacuer tout ce qui vous pèse, ce qui vous angoisse. C'est important de pleurer, autant que de rire... Votre mari fait preuve d'un courage extraordinaire, je me rappelle bien de ces séances de folfirinox et de ce que ça provoquait. Je vous souhaite le meilleur et je vous envoie toute mon amitié. Prenez soin de vous et des vôtres, Marie C

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Poussin

Bonjour et Merci pour votre réponse si réaliste. Mon mari avait eu un cancer en 93, aux poumons, opéré et sans traitement. Quelle chance.
La, ce n'est pas pareil, des le 1er RV après la biopsie, la gastro enterologue ne nous a laissé aucun espoir. "La chimio sera palliative". Ceci dit, compte tenu des symptômes je ne m'étais pas fait d'illusion.
Je parais négative, mais non, juste réaliste.
Je le redis, aucune plainte de sa part, jamais..
Il est extraordinaire, alors je me dois d'être a la hauteur, j'assume le reste pour l'épargner
Il faut profiter, belle journée

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Poussin

Le monde s était écroulé à l'annonce de ce foutu cancer, il s'est de nouveau écroulé le 3 octobre. Mon mari, mon amour, mon psy, ma vie est parti..Meme si on s'y attendait..C est un choc sceptique qui l'a emporté
A ceux qui liront, il ne s'est jamais plaint, 5 jours avant nous étions en we,au restaurant, avec nos enfants.
Évidemment il me manque, le contraire serait étonnant après 38 ans.
Je pense à lui pour trouver de la force et j'en envoie à tous ceux qui en ont besoin. Il faut apprécier chaque instant qui passe.

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Julien37

Bonjour à tous.
En septembre 2020 on a diagnostiqué à mon frère, âgé de 71 ans, un cancer au pancréas non opérable, avec métastases au foie. En octobre on a débuté des séances de chimiothérapie qui, en l'espace d'un mois, l'ont détruit (14 kg de perte de poids). On a stoppé la chimiothérapie en catastrophe et en décembre 2020 mon frère est décédé. La chimiothérapie a manifestement abrégé son espérance de vie, et l'a empêché de passer ses dernières fêtes de fin d'année avec ses chers.
Mon frère n'est pas la première personne dans mon entourage qui a subi ce chemin de croix et, en lisant les messages postés sur ce site, je réalise qu'il s'agit en fait d'un calvaire classique, presque banal, qui ne semble pas souffrir de critiques. En conséquence, je me pose la question : pourquoi ce recours unanime et systématique à une thérapie qui non seulement ne guérit pas, mais accélère le décès des patients ?
Je ne peux pas m'empêcher de penser que, peut-être, la réponse n'est pas du domaine médical. De nos jours, patients, familles, médecins, opinion publique, sont incapables non seulement d'accepter l'idée de la mort, mais même de l'évoquer : par crainte de scènes pénibles, par souci de tranquillité, par habitude, on propose donc aux patients des traitements qu'on sait inutiles mais qui permettent de maintenir une illusion ; on pourrait même dire un mensonge...
La chimiothérapie remplacerait ainsi les mots apaisants du curé d'antan, les séances de psychanalyse et, même, les gesticulations des gourous et autres sorciers. Une démarche prétendument scientifique au service d'un souci irrationnel, qui correspondrait à un phénomène social et culturel bien connu et profondément ancré dans nos consciences depuis quelques générations : le refus de la mort. L'historien Philippe Ariès écrivait dans L'homme devant la mort (1977) : "La mort est maintenant si effacée de nos mœurs que nous avons peine à l'imaginer et à la comprendre. L'attitude ancienne (...) s'oppose trop à la nôtre où elle fait si grand-peur que nous n'osons plus dire son nom."
J'aimerais connaître votre avis sur cette problématique.
Julien 37.

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