Bonjour,
Vos troubles sont anciens, vous n’avez pas maigri, bien au contraire, vous êtes jeune (31 ans), ces trois éléments écartent quasiment à 100% l’hypothèse d’un cancer du pancréas.
Vous dites vous-même que ces troubles sont renforcés par les excès, ce qui est assez caractéristique de troubles purement fonctionnels. Vous êtes sportive, le meilleur conseil que je puisse vous donner, c’est de renforcer le sport et de diminuer les excès, notamment d’alcool..
Bien cordialement
Dr A Marceau
Inquiète cancer du pancréas
Bonjour Docteur,
Merci infiniment de votre prompt retour, et du temps que vous m'avez consacré.
J'aurais juste une dernière question : le fait d'avoir mal au niveau de l'estomac (comme des brûlures), et dans le milieu du dos avec projection verticale + à gauche peut-être symptomatique de quoi d'autre que le cancer du pancréas ?
Bien cordialement
Les pathologies digestives ont rarement une symptomatologie spécifique, de "signes pathognomoniques" dit-on dans le jargon médical. Ainsi, vos douleurs peuvent être l'expression de troubles fonctionnels intestinaux, d'une gastrite, d'un reflux gastro-oesophagien...
Bien cordialement
Dr A.Marceau
Merci pour tout.
Bonsoir,
J’ai exactement les mêmes symptômes que vous, avec la même chronicité et diagnostic identique par mon gastro-entérologue.
Cela a commencé par des douleurs à l’estomac et désormais les douleurs sont projetées dans le dos a la verticale coté gauche lombaire proche colonne vertébrale, non calmée par le changement d’alimentation, par les IPP et paracetamol.
J’aimerai savoir si il y a de l’améliorations dans vos symptômes et si vous avez continuer le traitement IPP.
Cordialement
Bonjour,
Je prends connaissance seulement maintenant de votre message, un peu par hasard, et suis donc désolée de ne pas y avoir répondu plus tôt. Dans le cas où vous seriez notifié de mon commentaire, voici mon retour d'expérience.
Malheureusement, rien n'a changé pour moi depuis que j'ai écrit ces messages. J'ai continué longtemps les IPP, changé à long terme mon alimentation, mes douleurs épigastriques ont semblé s'améliorer un peu pendant un temps. J'ai ensuite arrêté le traitement, mes douleurs sont revenues progressivement. Depuis je suis à nouveau sous IPP mais pas vraiment de mieux...
Le plus difficile, ce sont les douleurs projetées dans le dos qui ne passent pas et sont permanentes (je n'ai du répit que lorsque je dors). Douleurs côté gauche de la colonne donc, qui s'étend jusque sous les côtes devant et derrière. Je suis également tout le temps très ballonnée, et régulièrement nauséeuse.
Je suis toujours en pleine déserrance médicale (j'ai même essayé l'acuponcture, et des séances avec une énergéticienne...) et je m'accroche au fait que vu l'ancienneté de mes douleurs, ça ne devrait pas être associé à une pathologie grave.
Je vois également un ostéopathe qui m'a conseillé des compléments alimentaires. Si vous êtes dans le coin et que vous souhaitez un retour d'expérience sur ce "traitement", n'hésitez pas à me le faire savoir.
J'espère que de votre côté les symptômes se sont améliorés ?
Bien cordialement
Bonjour,
Et bien comme vous mon parcours est assez compliqué. J’ai vraiment les mêmes symptômes que vous, je n’étais tranquille que la nuit, j’ai pris de la codéine, tramadol, poudre opium, rien ne me soulageait durablement et sans effets secondaires.
J’ai remarqué aussi que les ipp soulageaient sur courte durée mais pas fan et ce n’est pas bon sur le long terme. De mon côté j’ai tout essayé côté compléments alimentaires et vraiment je suis calé à ce niveau. Pour mon gastro troubles fonctionnels, style SII, ou associé fibromyalgie.
J’ai donc orienté mes recherches là dessus, au États Unis des études ont été faite sur l’isoprinosine un médicament stimulant le système immunitaire utilisé contre l’herpès, VPH, donne de bon résultats sur les douleurs, à priori il module la réponse inflammatoire aussi. Cette molécule à été enlevée du marché en France, je l’ai commandée en Pologne et j’ai suivi le protocole de l’étude sur 1 mois, j’ai eu une amélioration des douleurs, fatigue de plus de 50%., j’ai repris 6 kg.
J’en ai parlé à mon médecin qui m’encourage à continuer le protocole de l’étude, il connaît très bien ce médicament et ne comprends pas qu’il l’ai enlevé du marché, car très sûr et efficace sur plus de virus. En parallèle j’ai investi dans un stimulateur du nerf vague par électrothérapie, méthode utilisée au centre anti douleur de Grenoble. J’ai eu une amélioration des symptômes aussi mais c’est moins flagrant qu’avec le médicament ça vient sur plus long terme. J’ai demandé aussi à être mis sous laroxyl un antidépresseur utilisé pour la fibromyalgie et douleurs rebelles, avec ce médicament je n’ai presque plus mal au point que je peux revivre et remanger normalement, et j’ai repris le sport et mon endurance aussi, point négatif ça fait grossir donc il faut faire attention à son alimentation.
Voilà pour moi, comme toi je me dis que si c’était grave ce serait déjà fini. Mes problèmes sont venus après une grosse infection ( leprospirose), qui n’a pas été traitée et diagnostiqué par sérologie trop tard. L’infectiologue m’a dit, trop tard le mal est fait. A savoir que les fibromyalgie apparaissent souvent après une infection etc donc ça pourrait coïncider ...
A ce jour donc, casi plus de douleur, plus de nausées, me reste quand même ballonnement et gaz mais supportable.
PS: j’ai aussi essayé magnétiseur, osteo et autre sans résultat durable.
Cordialement
Bonjour ,
J'ai exactement les mêmes symptômes que vous : flanc gauche et douleurs lombaires. J'ai remarqué que ça arrivait lorsque j'ingurgite certaines nourritures. J'ai eu un rv avec un médecin en micronutrition et la première chose qu'elle me fait faire ces sont des analyses de sang très complètes (B12/20 , magnésium, zinc inclus) ainsi que le test d'intolérances alimentaires des Laboratoires Barbier. Elle suspecte un syndrome du colon irritable et donc certaines nourritures entraînent des inflammations. J'en saurais plus dans 15 jours et vous tiendrai au courant si vous le souhaitez. Les gastro-entérologues que j'ai vus jusqu'à présent n'ont rien trouvé si ce n'est une fois un Helicobacter Pilori qui a été traité avec des anti-biotiques carabinés. Pour info, la plupart des gastro-entérologues rejette le principe des intolérances alimentaires.
Prenez soin de vous.
Bonjour,
Je m'adresse à vous un peu en désespoir de cause. Voilà plus d'un an que des douleurs en bas à gauche de l'abdomen ont commencé. J'ai consulté un gastro-entérologue qui m'a prescrit un scanner passé en mars 2018 et qui n'a rien révélé d'anormal, si ce n'est une petite hernie lombaire. On m'a donc diagnostiqué une classique colopathie fonctionnelle. Les douleurs ont alors plus ou moins persisté jusqu'à la fin de l'année 2018, période pendant laquelle j'ai commencé à ressentir de vives douleurs à l'estomac, non soulagées par les IPP. En janvier 2019, mon gastro-entérologue a donc décidé de me faire passer une fibroscopie et coloscopie qui ont révélé une gastrite, et ont été l'occasion de me retirer un polype bénin.
Je ne suis actuellement plus sous traitement, mais j'ai pas mal modifié mon alimentation (notamment arrêté de consommer du gingembre, que je prenais quotidiennement en grandes quantités). Cela a nettement amélioré mes douleurs gastriques. Pour autant, je ressens maintenant une grosse douleur au milieu du dos, du côté gauche de la colonne, irradiant sous la côte gauche et qui ne semble pas s'améliorer. Elle dure depuis plusieurs semaines, et est plus ou moins forte selon les moments (j'ai l'impression que cela dépend pas mal de ce que je mange et je bois - autrement dit si je fais des excès ou pas...). Elle ne part jamais, et est parfois à la limite du supportable, irradiant aussi le long de la colonne jusqu'au lombaire, et remontant sous l'aisselle gauche. Au milieu de tout ça, j'ai des candidoses buccales à répétition dont je peine à me débarrasser (quand cela part, cela revient systématiquement dans les semaines qui suivent).
Je suis allée aux urgences il y a un mois et demi, mais la radio dorsale qu'ils ont faite n'a rien montré de particulier. Je ne sais plus qui aller voir, ni comment être soulagée. Mon généraliste ne semble pas préoccupé par ma situation, il m'a juste donné une crème contenant de l'ibuprofène à appliquer et qui ne me soulage pas.
Je suis terrifiée à l'idée d'avoir un cancer du pancréas. Je précise que je n'ai que 31 ans, je suis sportive, je mange très équilibré, mais suis gourmande - j'ai d'ailleurs grossi sur cette dernière période (+6kg). En revanche, je suis une ancienne grosse fumeuse, et mes deux parents ont eu un cancer (mon père est décédé d'un cancer de l'oesophage, métastasé au poumon et au foie, avec un gros passif de fumeur et d'alcoolisme).
Je sais bien qu'aucun avis médical ne pourra pleinement être exprimé ici, mais si aviez une orientation à me donner, cela pourrait déjà m'aider....
Merci d'avance