
Le diagnostic est tombé, l’annonce est faite à la personne malade. Au moment de l’annonce, la sidération peut être présente. Le psychologue sera présent pour soutenir, contenir, mettre en mots progressivement en revenant sur ce qui a été entendu par la personne malade.
Vient ensuite le temps des traitements, des hospitalisations. Le psychologue sera là tout au long du parcours de soins comme un tuteur, un confident, une oreille bienveillante, un médiateur entre la personne malade et l’équipe médicale.
La pensée de la personne malade est bouleversée par des questions, des idées reçues, la peur, l’inconnu. Le psychologue est souvent la personne par qui passe de nombreuses demandes. Ce qui compte, c’est le lien avec la personne malade, la confiance, l’alliance thérapeutique.
Et puis un jour, après un dur combat : « Ça y est, c’est fini ! Mais tu devrais être heureux, tu es guéri, tes traitements sont terminés, tout va bien » ! Retour à la vie normale ? Ce n’est pas si évident. La fin des traitements n’est pas toujours aussi simple. La personne doit reprendre sa vie d’avant, comme si rien ne s’était passé, SAUF qu’il s’est passé des choses. Elle a eu peur, elle a souffert, physiquement et psychologiquement, elle a pu être traumatisée par le parcours de soins souvent soudain, violent, inattendu, la mort a plané au-dessus de sa tête. Le vide peut alors s’installer et la peur de la récidive est souvent présente. Le psychologue sera toujours là.
La place du psychologue est riche en partages, en échanges, en émotion.
« Ne jamais lâcher, s’accrocher, gagner le combat » Céline Le Marec, Psychologue.