En France, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme âgé, la majorité des diagnostics étant posée après 65 ans.
À ce jour, il n’existe pas de dépistage organisé ou systématique du cancer de la prostate. Les connaissances actuelles ne permettent pas encore de distinguer clairement les formes agressives, nécessitant un traitement, des formes dites « latentes », qui restent sans symptôme. Or, des traitements inutiles peuvent entraîner des effets secondaires importants tels que l’incontinence urinaire ou l’impuissance sexuelle, altérant la qualité de vie.
Ainsi, la décision de réaliser un dépistage repose sur une discussion individuelle avec le médecin traitant ou l’urologue, afin d’évaluer les bénéfices et les risques selon chaque situation.
Les signes à surveiller sont notamment : un besoin urgent ou fréquent d’uriner, des difficultés ou des douleurs à la miction, ou encore la présence de sang dans les urines.