Zoom sur un projet de Recherche financé par le Comité

ZOOM SUR UN PROJET DE RECHERCHE FINANCE PAR LE COMITE

 

En 2018, Le Comité du Rhône de La Ligue contre le cancer a attribué à la Recherche un montant global de 1 104 307 euros.

Dans cette enveloppe, 50 000 euros sur 2 ans ont été alloués à Bertrand Dubois, CRCL (Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon) et son équipe pour leur projet.

 

 

Les cellules du système immunitaire sont présentes dans tous nos organes.

 

Au sein de ce système immunitaire, diverses populations cellulaires collaborent pour assurer la protection de l’organisme, aussi bien contre les agressions extérieures (bactéries, virus, parasites, etc) que contre les processus de transformation tumorale. 

 

Différents types de cellules immunitaires infiltrent les cancers du sein ou de l’ovaire et forment un écosystème complexe avec les autres cellules du microenvironnement tumoral. Elles peuvent exercer des fonctions anti-tumorales ou, à l’inverse, promouvoir la progression du cancer.

 

Parmi les cellules immunitaires, les plasmocytes sont spécialisés dans la sécrétion des anticorps, (immunoglobulines (Ig)), des molécules qui permettent la reconnaissance et la neutralisation des agents pathogènes, voire la destruction des cellules infectées ou cancéreuses.

  

Deux grands types de plasmocytes, produisant soit des IgG soit des IgA, sont présents dans les tumeurs du sein ou de l’ovaire mais leur rôle pro- ou anti-tumoral reste à déterminer.

 

Le projet veut identifier les fonctionnalités des plasmocytes sécréteurs d’IgG ou d’IgA dans le cancer du sein ou de l’ovaire.

Les sécrétions d’IgG ou d’IgA de plasmocytes isolés de biopsies (tumeur ou tissu sain) sont étudiées par identification (séquençage) des gênes ‘donneur d’ordres’.

Des différences de fonctionnalités seront vérifiées par analyses statistiques.

 

D’autre part, les études chercheront à identifier la cible de ces anticorps IgG et IgA.

Ceci permettra de mesurer l’impact de cette réactivité immunitaire sur le pronostic médical et déterminer s’il y a réponse à une immunothérapie.

 

L'objectif est la mise en évidence de différences fonctionnelles significatives d’une part entre les plasmocytes sécréteurs d’IgG et d’IgA dans le sein ou l’ovaire cancéreux, et d’autre part entre un tissu sain et un tissu cancéreux.

 

L’identification de fonctionnalités spécifiques de ces deux types plasmocytes et la mise en évidence de différences réelles, objectivée par des analyses statistiques pourra être exploitée au bénéfice des patientes.

 

Ce projet de recherche devrait en particulier permettre de répondre aux questions suivantes :

 

  • Connaitre le nombre et l’identité des plasmocytes qui infiltrent les tumeurs aide-t-il à l’établissement d’un pronostic médical ?

 

  • La manipulation de ces plasmocytes permet-elle d’envisager des perspectives thérapeutiques ?   

 

 

 

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