La Ligue agit pour réduire les inégalités
La Ligue défend les droits des malades et agit pour faire évoluer les textes lorsqu’ils ne sont pas ou plus adaptés à la situation des personnes atteintes de cancer.
C’est le cas des salariés dont le temps de travail est inférieur à un mi-temps : en cas d’arrêt de travail, ces personnes n’ont pas droit aux indemnités journalières (IJ) alors qu’elles ont cotisé pour cela comme tous les autres salariés.
Les conditions pour percevoir des IJ maladie ne sont plus vraiment adaptées au contexte économique et aux situations professionnelles des malades aujourd’hui. La Ligue a donc décidé de se mobiliser pour réduire les inégalités auxquelles les salariés les plus précaires peuvent être confrontés.
Les différentes actions menées commencent aujourd’hui à porter leurs fruits :
Un décret du 30 janvier 2015 assouplit la condition du nombre minimal d’heures travaillées nécessaires en l’abaissant de 200 h à 150 h par trimestre et de 800 h à 600 h par an.
C’est déjà une avancée majeure mais insuffisante.
Le gouvernement qui devait remettre au Parlement un rapport présentant notamment la possibilité d’une prise en compte au prorata des heures travaillées, n’a pas rempli cette obligation pourtant fixée par la loi.
La Ligue continue son action pour que ce rapport soit rendu et que l’évolution législative nécessaire soit achevée afin que les salariés à temps très partiel ne soient pas d’avantage précarisés par un dispositif de protection sociale inadapté à leur situation en cas de maladie.