HPV et intervention chirurgicale au laser

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Sharlyne

Bonsoir,
Je me permets de poster ce poste, quel que peut désespérée par la situation ...

Je viens d’avoir 25 ans le 25 octobre dernier. Suite à la découverte des infidélités de mon ex compagnon, je me suis décidée à refaire un Check up complet de tout ce qui est IST ainsi que MST. Première découverte : infection à la chlamydia. L’infection a été traitée immédiatement grâce à la prise d’antibiotiques prescrits par mon ancien gynécologue.

Suite à cela, visite annuelle chez mon gynécologue, résultats du frottis : « anomalies des cellules épithéliales : certaines cellules malpighiennes retiennent l attention, les anomalies nucléaires malpighiennes sont discrètes, de signification indéterminée » ce à quoi s’ajoute « ASC-US: atypies des cellules malpighiennes de signification indéterminée + double marquage p16 et Ki67 CINTEC PLUS ». Je suis juste abasourdie par ces résultats. Mon ancien gynécologue semble prendre la chose à la légère, préconisant un second test frottis dans six mois. Lorsque je lui ai invoqué les risque de cancer celui ci n’a pas semblé alarmé.

Étant énormément traumatisée par le cancer qui a frappé bon nombre de personnes de ma famille dont ma maman, je me suis immédiatement rendue grâce aux contacts de ma collègue ( très dur de trouver un gynécologue qui accepte les nouvelles patientes sur Lyon) auprès d’une autre gynécologue, gynécologue qui est à la fois chirurgienne. Elle m’a alors prélevé quelques morceaux de cellules, qu’elle a envoyé au labo en urgence . Suite à son appel , j’apprends que ces cellules sont positives au HPV, de bas grade selon elle mais qui necessitent selon ces termes « un geste » de sa part : intervention au laser prévue le 13 novembre prochain.
De nombreuses mauvaises nouvelles qui s’accumulen, moi qui était vaccinée contre le HPV ( ancien vaccin qui protège uniquement contre 30% des HPV Selon ma gynécologue)

Je ne sais plus quoi penser, je suis en dépression depuis une semaine et n’ai plus le goût de faire quoi que se soit.

Je me demande dès lors si le stade de lésion de bas grade doit être interprèté comme un stade cancéreux ou non ? Si le laser détruit uniquement les lésions, est ce que une éventuelle nouvelle contamination peut inTervenir par la suite à un stade plus conséquent en l’absence de tout nouveau rapport sexuel ? ( je n’envisage plus aucun relation, écœurée par ses mésaventures). En effet, j’ai pu voir qu’une fois contaminée , nous devons vivre avec cette épée de Damoclès toute la vie ....
Moi qui crois peu en l’amour, je me vois a 25 ans, écœurée par toute relation et complément perdue

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Dr A.Marceau

Bonjour,
Je comprends votre désarroi mail il ne faut pas que vous perdiez confiance. A l'heure qu'il est, on ne parle pas de cancer mais simplement de lésions dysplasiques qui, si elles n'étaient pas traitées, vous ferez encourir un risque de cancer du col. Le traitement par laser qui doit être fait a pour objectif de vous guérir de ces lésions. Vous verrez avec votre gynécologue comment vous prémunir par la suite, sans pour autant renoncer à toute vie sexuelle.
Bien cordialement
Dr A.Marceau

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