Prévention

Programme de la Prévention "Soleil" en 2023

Si les cancers de la peau se rencontrent souvent dans les zones aux températures les plus chaudes, la Bretagne n’est pas en reste avec un taux de cancer de la peau trois fois supérieur à la moyenne nationale. Comment expliquer ce phénomène surprenant ? Santé sur le Net fait le point.

Cancer de la peau : des chiffres élevés et inquiétants en Bretagne

Qu’on se le dise : le soleil n’est pas l’ami de notre peau ! Et force est de constater qu’il ne sévit pas seulement dans les régions françaises les plus chaudes mais absolument partout. La Bretagne en est la preuve avec un taux de cancer de la peau trois fois supérieur à la moyenne nationale.

Fortement impactée par la morbidité et la mortalité liées aux cancers cutanés, la Bretagne s’avère particulièrement touchée par le mélanome avec près d’un millier de cas diagnostiqués chaque année. Pour Élodie Poullin, directrice de la CPAM des Côtes-d’Armor, en charge de la coordination de la prévention en région Bretagne : « On est confronté à une augmentation progressive mais continue du nombre de mélanomes en Bretagne sur les 30 dernières années ». C’est ainsi que dans la région, les Côtes d’Armor, le Morbihan et le Finistère affichent une surmortalité respectivement de 20 %, 25 % et 34 % par rapport à la moyenne nationale chez l’homme. Chez la femme, on y observe une surmortalité importante de 28 %.

Dès lors, comment expliquer des chiffres aussi inquiétants dans une région plutôt connue pour son mauvais temps ?

Les facteurs de risques potentiels

Dans la pensée populaire, les dangers du soleil sont souvent associés à la chaleur et au beau temps. Or, il faut savoir que les rayons UV (ultraviolets) sont également présents par temps nuageux et restent tout aussi dangereux pour la peau et les yeux. Selon Luc Sulimovic, président du Syndicat national des dermato-vénéréologues, en

dépit de sa météo fraîche et nuageuse, « la Bretagne a quand même une incidence UV importante ». Mais encore faut-il en avoir conscience.

N’étant pas considérée comme une région à risque par ses habitants, beaucoup d’entre eux ne se protègent donc pas des rayons UV, y compris les personnes travaillant de longues heures en extérieur comme les agriculteurs et les pêcheurs.

Une autre raison pouvant être avancée est celle du peuplement. Beaucoup de bretons présentent un phototype de type 1 caractérisé par une peau, des yeux, une carnation et une couleur de cheveux clairs. Or ce phototype est justement le plus à risque génétiquement de développer un cancer.

 

S C. Comité 22 de la ligue contre le cancer, mai 2023

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