Côlon tour : au coeur d'un côlon géant
Le Côlon tour® : plus de soixante villes mobilisées autour d'un Côlon gonflable géant

Le côlon géant : une structure gonflable d'une longueur de 12 mètres représentant l'intérieur du côlon.
La Ligue contre le cancer, la fondation ARCAD (Aide et recherche en cancérologie digestive) et la SFED (Société française d'endoscopie digestive) organisent un tour de France dans une soixantaine de villes.
L'objectif : voyager à l'intérieur d'un côlon géant et comprendre comment évoluent les différentes lésions. Au travers de ce cheminement et des informations pédagogiques délivrées, les visiteurs comprendront l'intérêt du dépistage du cancer colorectal et de la coloscopie.
La Ligue, ses partenaires locaux, et des médecins gastroentérologues, proposeront une information ludique et pédagogique pour sensibiliser le plus grand nombre sur l'importance de ces examens et inciter les personnes à faire un dépistage du cancer du côlon.
Le « Côlon tour » - Edition 2012-2013
Un tour de France pour une approche ludique et pédagogique.
Devant un taux de participation au dépistage organisé du cancer du côlon en légère diminution en 2012 (31,7% contre 32,1% en 2011), il s'avère toujours nécessaire de renforcer la prévention en engageant des actions pour sensibiliser la population au dépistage et l'informer sur l'importance d'intervenir le plus tôt possible.
Initié l'an dernier, le partenariat tripartite est reconduit et étendu, afin de permettre à un plus grand nombre de comités départementaux de la Ligue de pouvoir bénéficier de cette opération de sensibilisation.
L'objectif : en plus de voyager à l'intérieur d'un côlon pour comprendre l'évolution des différentes lésions, sensibiliser les visiteurs à l'intérêt et l'importance du dépistage et de la coloscopie.
La Ligue, ses partenaires locaux, et des médecins gastroentérologues, proposeront une information ludique et pédagogique afin de surmonter les peurs et les tabous autour du dépistage, et de lever les freins à sa réalisation.
Pourquoi renforcer la participation au dépistage du cancer du côlon ?
Si le cancer colorectal est l'un des cancers les plus fréquents, responsable d'une mortalité élevée, il est aussi paradoxalement un des cancers pour lesquels il est possible d'agir facilement. Il peut être guéri dans 9 cas sur 10 lorsqu'il est diagnostiqué tôt.
Seul le dépistage du cancer du côlon permet d'identifier la maladie à un stade très précoce de son développement et de détecter des polypes, avant qu'ils n'évoluent en cancer. Avec une participation tous les 2 ans de 50 à 60% de la population cible (50-74ans), on peut espérer une diminution de 15 à 20% de la mortalité par cancer colorectal.
Pour diminuer le risque de cancer du côlon, il est nécessaire de détruire les polypes. Ils sont donc recherchés systématiquement par coloscopie chez les sujets à risque (présentant des facteurs héréditaires).
Pour les personnes ne présentant pas de risque particulier, après 50 ans, un dépistage doit être pratiqué tous les 2 ans, par recherche de sang dans les selles par test Hémoccult®. Il est positif chez 2 à 3 % des personnes âgées de 50 à 74 ans qui doivent alors être explorées par coloscopie.
C'est le médecin traitant qui propose soit le test, soit de faire pratiquer une coloscopie, en fonction du niveau de risque de son patient, de ses antécédents personnels ou familiaux.
Aujourd'hui encore, dans 1 cas sur 10, le cancer du côlon n'est révélé que tard par la découverte de métastases à distance (dissémination des cellules cancéreuses dans d'autres organes, notamment au niveau du foie), car trop peu dépisté !
Situation du dépistage organisé du cancer colorectal en France
Dès 2007, 23 départements pilotes étaient engagés dans le programme de dépistage organisé du cancer colorectal. Fin 2010, 95 départements avaient invité au moins une fois leur population cible.
Sur la période 2011-2012, plus de 17 millions de personnes âgées de 50 à 74 ans ont été invitées à se faire dépister.
Cinq millions d'entre elles ont, au final, réalisé le test, soit un taux de participation de 31,7% (33,7% des femmes et 29,6% des hommes).
On constate que les personnes de plus 60 ans adhèrent davantage au programme.
Cette participation au dépistage organisé est inégalement répartie selon les régions et les départements :
Le taux le plus élevé est enregistré pour l'Alsace (44,1%) et le plus faible pour la Corse (7,1 %).
Les taux les plus élevés sont observés pour la Saône-et-Loire (51,4 %) et le Haut-Rhin (47,1%).
Taux de participation au programme national du dépistage organisé du cancer colorectal dans les départements France métropolitaine et départements d'outre-mer. Années 2010-2011
Données issues des structures de gestion départementales du dépistage organisé du cancer colorectal - Institut de Veille Sanitaire, 1 mars 2013
- 11 départements atteignent un taux de participation compris entre 40 et 45%
- 38 départements ont connu une augmentation du taux de participation entre 2010-2011 et 2011-2012 avec notamment une hausse de plus de 4 points pour le Loiret et la Seine et Marne
- 33 départements ont des taux inférieurs à 30%