Début avril mon mari est anormalement fatigué et le visage marqué. Il ne se plaint pas mais ayant passé 35 ans à ses côtés, je suis en mesure de pressentir que quelquechose cloche..je commence à être à l'affût d'autres symptômes. Le 17 avril, à son retour du travail, je l'observe et le vois tituber en sortant de sa voiture. Un ganglion de la taille d'une balle de ping pong est apparue dans son cou, tres inflammatoire. Un hoquet persistant, une douleur qui irradie de l'arrière de la tête à l'épaule. Mon inquiétude grandit et pour me rassurer il accepte que je le conduise aux urgences. Il est pris en charge rapidement alors qu'on ne m'autorise pas à assister à l'examen. Je ne peux donc pas exprimer mes craintes et je le soupçonne d'avoir minimisé le problème. Une légère hyperglycémie est décelée mais rien d'inquiétant selon médecin. Retour maison avec traitement diabète...Le 22 avril son état s'est encore dégradé, il n'a plus la force d'ouvrir une bouteille de lait. Je l'amène chez son généraliste qui conclut à une otite...je supplie de prescrire IRM cérébrale sans succès. Le 27 avril il convulse dans le canapé sous les yeux de notre fils de 11ans. Appel des secours qui le transporte dans un autre hôpital. IRM cérébrale à l'arrivée. Metastases cerebrales. Les jours qui suivent tous les organes lachent progressivement. Tétraplégie. Il s'eteint le 6 mai à l'âge de 55ans. Ma seule consolation est d'avoir pu communiquer avec lui jusqu'au bout. Il a pu nous dire au revoir ( nous avons 4 enfants). Malgré tout jje ne peux m'empêcher de repenser à notre première visite aux urgences où on ne nous a pas pris au sérieux. Ça n'aurait pas changé l'issue mais j'aurais eu 10 jours de plus pour nous préparer et on aurait peut être pu freiner l'atteinte médullaire...je leur ai envoyé un mail mais aucune remise en question. Il s'est produit le même scénario avec ma mère en septembre 2024...
Bonsoir,
Début avril mon mari est anormalement fatigué et le visage marqué. Il ne se plaint pas mais ayant passé 35 ans à ses côtés, je suis en mesure de pressentir que quelquechose cloche..je commence à être à l'affût d'autres symptômes. Le 17 avril, à son retour du travail, je l'observe et le vois tituber en sortant de sa voiture. Un ganglion de la taille d'une balle de ping pong est apparue dans son cou, tres inflammatoire. Un hoquet persistant, une douleur qui irradie de l'arrière de la tête à l'épaule. Mon inquiétude grandit et pour me rassurer il accepte que je le conduise aux urgences. Il est pris en charge rapidement alors qu'on ne m'autorise pas à assister à l'examen. Je ne peux donc pas exprimer mes craintes et je le soupçonne d'avoir minimisé le problème. Une légère hyperglycémie est décelée mais rien d'inquiétant selon médecin. Retour maison avec traitement diabète...Le 22 avril son état s'est encore dégradé, il n'a plus la force d'ouvrir une bouteille de lait. Je l'amène chez son généraliste qui conclut à une otite...je supplie de prescrire IRM cérébrale sans succès. Le 27 avril il convulse dans le canapé sous les yeux de notre fils de 11ans. Appel des secours qui le transporte dans un autre hôpital. IRM cérébrale à l'arrivée. Metastases cerebrales. Les jours qui suivent tous les organes lachent progressivement. Tétraplégie. Il s'eteint le 6 mai à l'âge de 55ans. Ma seule consolation est d'avoir pu communiquer avec lui jusqu'au bout. Il a pu nous dire au revoir ( nous avons 4 enfants). Malgré tout jje ne peux m'empêcher de repenser à notre première visite aux urgences où on ne nous a pas pris au sérieux. Ça n'aurait pas changé l'issue mais j'aurais eu 10 jours de plus pour nous préparer et on aurait peut être pu freiner l'atteinte médullaire...je leur ai envoyé un mail mais aucune remise en question. Il s'est produit le même scénario avec ma mère en septembre 2024...
Merci de m'avoir lue...