Bonjour,
Je ne vois pas quels mots écrire pour calmer votre douleur et votre tristesse. Le cancer fait toujours plusieurs types de victimes. Les personnes affectées par la maladie et les proches qui se sentent démunis face à la violence de ce qui arrive à l'être cher.
Je vous souhaite beaucoup de courage pour affronter ce deuil, seul le temps pourra atténuer votre peine.
Vous avez été là jusqu'au bout, c'est la plus belle chose que l'on peut faire pour nos proches.
Cancer généralisé foudroyant
Bonjour, Je suis comme Pierre. Je ne trouve pas les mots pour calmer votre douleur. C'est trop dur, trop rapide mais une chose est sûre : votre épouse n'a pas manqué d'amour et vous avez été là jusqu'au bout. Sans doute n'a-t-elle pas voulu que vous soyez là à son dernier soupir ? C'était sans doute "son cadeau d'adieu" ? Je vous souhaite tout plein de courage pour surmonter cette perte cruelle que seul le temps permettra d'atténuer.
Bonjour
C'est impossible de trouver les mots dans pareil cas. Mais vous n'avez rien à vous pardonner. Vous ne pouviez rien faire. Vous avez été là jusqu'au bout et elle le savait. Le voyait. le sentait. Et c'est le principal.
Le cancer est une saloperie. Une injustice sans nom. Quand les symptômes arrivent c'est souvent très avancé.
Je vous souhaite de trouver le courage et les ressources pour vous reconstruire.
Mais vous n'avez rien à vous reprocher. Rien. Jamais.
Je vous serre dans mes bras.
Le lundi de pâques le 21 avril 2025 dans l'après-midi ma femme sort de sa chambre et viens s'allonger sur le canapé dans le salon. Elle se plaint de grandes douleurs au ventre et au dos. Elle me dit ce n'est pas normal, appelle les secours.. Les pompiers arrivent une heure après, elle ne peut plus bouger et souffre terriblement. Les pompiers la transporte à l'hôpital, attente aux urgences sur un brancard pendant quasiment une heure. Prise en charge, intraveineuse de calmant pour la douleur qui fait effet 10 minutes après, scanner abdominale. Une masse maligne à éclaté au niveau de la glande surrénale et a provoqué une hémorragie. Hospitalisation pendant 10 jours, divers examens dont scanner et tep scanner. Cancer généralisé, le primaire est aux poumons. Métastases au foie, aux reins, à la glande surrénale, dans le dos. Choc total, stade terminal, sans jamais avoir eu aucun signe avant. Le médecin du Service nous dit que le stade est trop avancé, rien à faire et quelle est condamnée. Dans les jours qui suivent elle se plaint de douleur à la tête, difficultés du langage. Scanner cérébral en urgence... tout le cerveau est métastasé. Mise sous corticoïde et morphine pour soulager la douleur. Sortie de l'hôpital et prise en charge par le HAD à domicile immédiatement le 02 mai 2025. Cortisone et morphine en continu en sous cutanée ventre et cuisse. Infirmières et aides soignantes viennent 3 fois par jour. Je vois son état se dégradé de jours en jours, perte totale de la parole, aucune réaction quand je l'embrasse et la caresse... c'est yeux sont fixe. Elle ne mange et ne boit plus pendant 2 semaines. 3 jours avant son départ difficultés à respirer, elle ne reprend sa respiration que toute les 20 à 30 secondes. Le dimanche 18 mai 2025 je suis avec elle à 9h00 le matin, je ressort à 9h10, ma belle sœur prend le relais car nous ne l'a laissions jamais seule. A 9h15 ma belle sœur m'appelle, je rentre dans la chambre, je me rends compte qu'elle a cessé de respirer et qu'elle s'en est allé... je la serre contre moi et lui demande pardon de n'avoir rien pu faire. Depuis ce jour tout c'est écroulé, cela fait 3 mois et rien ne change...