Carcinose péritonéale suite à cancer de l'appendice - A la recherche de témoignages (positifs)

Bonjour à tous,

Tout a commencé en septembre 2024. Damien, mon mari, avait des douleurs abdominales persistantes. Nous avons fait tous les examens : IRM, scanner, prises de sang… tout revenait normal. Malgré cela, la douleur ne passait pas. Son médecin généraliste a alors rédigé un courrier pour un rendez-vous avec un gastro-entérologue.

Mais il a fallu attendre… 3 mois entre l’appel et le rendez-vous. Nous l’avons enfin vu en janvier 2025, et une coloscopie a été programmée pour février.

Les résultats ont été un choc : appendice avec présence de pus. On nous a demandé de contacter nous-mêmes un chirurgien. Trois semaines plus tard, l’opération est prévue pour le 27 mars.
Et c’est via l’Espace Santé que le diagnostic est tombé, sans explication, sans préparation : tumeur de l’appendice avec diffusion péritonéale.
Notre monde s’est écroulé. Damien a 39 ans

Une chambre implantable lui a été posée, et il a commencé la chimiothérapie (FOLFOX) le 16 avril. L’oncologue a indiqué qu’il avait transmis son dossier à un centre expert à Lyon, au Professeur Glehen, dans l’espoir d’un avis. Une semaine plus tard, nous apprenons que le Professeur suivra mon mari.

Depuis, Damien a reçu 5 cures de FOLFOX. Il supporte bien les traitements, il n’a pas de douleurs, il garde son énergie.

Le 23 juin, nous sommes allés à Lyon pour une coelioscopie exploratrice, afin d’évaluer l’étendue de la maladie et voir s’il était opérable. C’est à ce moment-là que le professeur a pu constater que la chimiothérapie avait bien fonctionné sur Damien, ce qui est très encourageant.
En cas de résécabilité, une CHIP (chimiothérapie intra-péritonéale hyperthermique) serait réalisée. Sinon, une PIPAC à visée palliative… une perspective effrayante.

Mais nous avons reçu une excellente nouvelle : c’est opérable. A priori, Il faudra retirer le colon droit, l’épiploon, et peut-être une partie de l’intestin grêle, mais cela sera confirmé le jour de l’intervention.

L’opération est prévue pour le 7 août à Lyon.

J’ai peur. Peur de cette nouvelle étape. Peur de le voir souffrir, lui qui est si fort, si autonome, si sportif. Peur que ça ne fonctionne pas. Peur de l’après.

Si vous avez vécu quelque chose de similaire, si vous connaissez quelqu’un qui est passé par là, ou si vous avez simplement envie de partager un mot ou un témoignage, je vous remercie du fond du cœur.