Bonjour

Bonjour,

Ignorant tout de votre cas (il faudrait au moins connaître votre âge, l'historique de vos dosages de PSA, ce que votre urologue perçoit lors de la palpation de votre prostate, le résultat détaillé de votre IRM), il m'est impossible de vous répondre. En cas de doute sur la conduite à tenir, vous pouvez solliciter un second avis urologique.

Cordialement

Dr Marceau

Bonjour, 

impossible effectivement de vous répondre sur le seul niveau du taux de PSA. Celui ci n'est en effet pas prédictif à lui seul du niveau d'agressivité d'un cancer, ni d'ailleurs de la présence même d'un cancer.  Je pense que la surveillance active est réservée aux cancers gleason 6. Votre urologue doit disposer d'autre éléments le conduisant à vous proposer de rester en surveillance active. Posez lui la question. 

Dans mon cas, ce qui s'est avéré décisif c'est la biopsie qui a révélé la présence d'un cancer gleason 7 opérable. Mais cette biopsie est arrivée après un processus d'observation: alerte PSA à 7,5 en mars, 8,23 an mai, Toucher rectal et  IRM qui n'ont pas révélé la présence de "lésions cibles" bien identifiées, mais une zone inflammatoire dans la prostate classée PIRADS 3 (sur une échelle de 1 à 5, l'imageur m'avait dit: 3 c'est quand on ne sait pas...) mise sous permixon 3 mois censé lutter contre un phénomène inflammatoire possible, puis nouveau PSA en septembre et c'est là que, devant un PSA à 11,5 malgré le traitement, l'urologue avait décidé de réaliser la biopsie guidée par écho sur les images de l' IRM pour prélever les tissus dans les zones suspectes. 

Quoi qu'il en soit, vous avez probablement le temps de revoir avec votre urologue pour comprendre, voire comme le suggère le Dr Marceau de prendre un autre avis car ce cancer, si cancer il y a, est d'évolution lente. On est apparemment pas à 3 mois près. 

Bon courage à vous. 

B.