Cancer de la vulve Qualité de vie

3 commentaires
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CD@

Bonjour, 

Ma mère a un cancer de la vulve non opérable. Elle a reçu 6 cures de chimio (taxol+cisplatine) et immunothérapie, qui ont eu pour effet de faire régresser légèrement un ganglion à l'aine, mais un autre est apparu de l'autre côté. Elle continue l'immunothérapie toutes les 3 semaines et vient de commencer un traitement de radiothérapie + chimio en comprimé.

Au quotidien, les douleurs sont sévères (un peu en baisse depuis le nouveau traitement), les déplacements compliqués (marche en canard). La position assise est difficilement supportable, malgré un coussin adapté. Impossibilité de dormir sur le côté.

J'aimerais savoir ce qui pourrait soulager ma mère. Elle a un traitement antalgique (Dafalgan+Tramadol à effet prolongé qu'elle ne prend que le soir pour le moment), l'oncologue lui a prescrit des bains de siège.

Que peut-on mettre en place en parallèle ? Y a t il des crèmes à privilégier ? Des astuces pour trouver plus de confort dans la position assise et lors de la marche ? Des soins paramédicaux ? Si oui, lesquels ?

Merci beaucoup pour vos réponses.

CD 

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Dr A.Marceau

Bonjour,

Le meilleur conseil que je puisse vous donner sur ce forum, c'est de parler de ces problèmes avec l'équipe soignante qui suit votre mère. Les infirmières sont souvent de meilleur conseil que les médecins pour les soins de support qui peuvent permettre d'améliorer sensiblement la qualité de vie. Quant à la douleur, si le traitement actuel ne suffit pas, il faudra sans doute en modifier la posologie ou la composition. Parlez-en avec l'oncologue ou avec le médecin traitant.

Cordialement

Dr Marceau 

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CD@

Bonjour, 

Merci. En effet, le traitement antidouleur a été adapté. Le tramadol a été écarté au profit de la morphine : patch 3 jours de Durogesic 25 microgrammes par heure + Actiskenan 5mg en interdoses si besoin.

Pour le moment, ma mère a uniquement mal lorsqu'elle va aux toilettes. Aujourd'hui, la sensation de brûlure était telle que l'urine s'arrête de couler. Elle a d'abord pris l'inter dose pour être en mesure d'aller aux toilettes après la séance de radiothérapie sans hurler de souffrance.

Pensez-vous qu'elle peut continuer avec Actiskenan uniquement si elle a mal pour aller aux toilettes (le méat urinaire est à vif à cause des rayons) ? Aujourd'hui, elle n'en a pris que 2.

Je pose la question ici car les médecins qu'elle voit l'encourage à prendre des antidouleurs. Mais elle n'est pas vraiment entendue dans son souhait, celui de les prendre avec parcimonie pour tenir sur la durée. Elle pressent que les douleurs vont augmenter (les médecins ont parlé d'une possible hospitalisation si elle avait trop mal pendant la radiothérapie). Alors elle voudrait être certaine de prendre le minimum.

Qu'est-ce qui est le moins dosé : le patch 72 h ou prendre un comprimé d'Actiskenan quand cela est nécessaire ?

Merci pour les précisions.

Cordialement 

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Dr A.Marceau

Bonjour,

Les deux médicaments n'agissent pas de la même façon, notamment en raison de leur galénique (forme). Le Durogésic en patch va délivrer une dose régulière d'antalgique sur la durée (3 jours) tandis que l'Actiskénan 5mg va induire un pic rapide de morphine, venant s'ajouter à l'effet du patch. L'un est donc complémentaire de l'autre et il ne faut pas hésiter à utiliser l'un et l'autre comme cela a été prescrit. La posologie de l'Actiskénan 5 mg est généralement d'un comprimé toutes les 4 heures ou bien "à la demande", sans dépasser les 6 comprimés par jour.

Le pharmacien peut également être de bon conseil.

Cordialement

Dr Marceau

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