Bonjour,
Merci pour votre témoignage qui sera certainement utile aux internautes qui viennent sur ce forum.
La vaccination anti-HPV est le meilleur moyen actuel d'assurer la prévention du cancer du col utérin. Mais ce vaccin n'est pas pour autant une prévention efficace à 100%, raison pour laquelle les frottis de dépistage restent nécessaires, y compris chez les jeunes femmes vaccinées.
Il est exact que la majorité des infections à HPV sont éliminées par les défenses naturelles de l'organisme. Mais certaines infections vont se chroniciser et donner naissance à des condylomes qui pourront faire le nid d'un cancer du col de l'utérus. Mais cette évolution est généralement très lente, sur plusieurs années, ce qui peut expliquer qu'un médecin gynécologue opte pour une surveillance active plutôt que pour un geste radical de type conisation, ce geste (comme tout geste médical) n'étant pas anodin.
Bien cordialement
Dr A.Marceau
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Bonjour,
Ma fille de 24 ans a pu bénéficier aujourd'hui d'une biopsie du col après 2 test HPV positifs a 2 ans d^intervalle et 3 frottis anormaux (ASCUS , CN1 et CN1 douteux car non jonctionnel) sur. cette même période. Nous attendons le résultat avec impatience pour qu'elle puisse par la suite avoir enfin. cette conisation. (dixit le gynécologue )
Je tenais à partager sur cet espace son histoire de jeune fille qui vit une parenthèse depuis plus de 3 ans.
L 'HPV, sans vaccination aux âges requis, est l 'ennemi publique. numéro 1 quand il a décidé de s'inviter sur les muqueuses. Il se divise en environ 40 génotypes differents pour la sphère gynécologue. Je vous parle de cela parce qu'il existe les gentils, ceux qui tapissent le vagin, la vulve, le meat urinaire, l'anus. Reconnaissable par leurs noms : les condylomes. Ces verrues inestéttiques qui provoquent des démangeaisons et qui se propagent à grande vitesse. AUCUN TRAITEMENT POUR LE COMBATTRE. Soit le corps l'élimine ou bien il s'incruste et là tout change. C'est la mise en scène des mauvais HPV : Les "hautement oncogènes". maïs là encore il existe encore le plus méchant de tous, le 16 que l'on retrouve dans la quasi-totalité des cancers du col. J'ai alors une question : Comment éviter à une jeune fille d'en arriver là ? Quand la vaccination n'a pas été possible 9 ans au auparavant. Sachant qu'il y a 2 ans elle n'avait que pour hôtes des hautement oncogènes hormis le 16, le 18 et le 45. Traiter par aldara, efudix, pendant 9 mois avec les brûlures qui accompagnent le quotidien, résection chirurgicale des condylomes pour baisser la charge virale. Mais les mois passants, les dysplasies vaginale et du col continuent de si'ncruster parce ce que rien n'a encore été fait: les arguments du corps médical ont été nombreuses : Tant qu'elle n'a pas un haut grade, on ne touche pas au col... son corps va finir par éliminer le virus... elle n'a pas 25 ans.... 3 ans que cela dure....
merci de m'avoir lu et de comprendre mes interrogations. Une maman pense toujours à après....