Bonjour,
L'isoprinosine est un médicament aux propriétés antivirales mais sa prescription est loin d'être systématique dans un cas comme le vôtre. Un conseil : ne prenez pas au pied de la lettre des recommandations dont vous ne connaissez pas la source (crédibilité ?), fiez-vous avant tout aux conseils du médecin qui vous suit !
Cordialement
Dr Marceau
Bonjour,
Je suis désolée de poster une énième conversation sur le HPV.
Que dire à part que l'on se sent parfois seule et désemparée face à ses résultats d'examen.
J'ai 30 ans, mon test HPV de juillet 2024 est revenu positif (HPV oncogène détecté mais absence des HPV 16,18 et 45) et la cytologie était normale. Je veux croire que tout ira bien et que je réussirais à me débarrasser de ce HPV d'ici 1 an. Je choisis de rester positive.
J'ai 31 ans et je refais donc un test HPV en juin 2025, celui-ci revient toujours positif avec une cytologie normale. Ma sage-femme me demande donc de prendre RDV avec un gynécologue pour réaliser une colposcopie/biopsie. Je veux toujours y croire, mais j'ai du mal. J'ai pourtant écumé tous les sites qui pouvaient exister sur le HPV pour savoir que cela ne signifie pas que mon HPV va nécessairement se transformer en cancer, mais pourtant rien y fait… J'ai quand même peur, pas des examens en eux-mêmes, non, des résultats. A la peur s'ajoute le sentiment de culpabilité : Pourquoi n'ai-je pas plus fait attention ? Pourquoi je n'arrive pas à m'en débarrasser ? Peut-être que je le mérite au fond ? Si j'avais mieux mangé, plus bougé…
Je sais qu'à part faire mon suivi, les examens recommandés et accepter de laisser le temps au temps il n'y a pas grand chose à faire. Mais ce soir j'avais juste envie de partager un sentiment qui, je pense, nous envahit tous à un moment ou un autre, celui de se sentir désœuvré et déboussolé face des résultats. Ceux qui nous tombent dessus et qui ont le pouvoir de changer le cours de nos existences, dans un sens comme dans un autre.
Une pensée à celles et ceux qui vivent cette attente.
Nous ne sommes pas seul(e)s.