Bonjour Guillaume,
Je ne pense pas que la méthode forte telle que vous l'évoquez puisse marcher. Votre beau-frère est dans une phase de rébellion face à la maladie (pourquoi moi ?), c'est une réaction qui est loin d'être rare après l'annonce d'une maladie potentiellement grave.
Il faut que son entourage persévère dans une attitude d'empathie, de soutien.
Je ne sais pas s'il existe des groupes de paroles dans le pays où vous vivez mais ces groupes peuvent aider un patient à mieux accepter et combattre la maladie. Partager son vécu avec d'autres patients permet de sortir de ce sentiment d'isolement et d'injustice.
Cordialement
Dr A .Marceau
Cercle vicieux de la pensée pessimiste
Merci Docteur pour votre réponse. Ce que je conçois tout a fait... et que le temps et la persévérance sont nécessaires. Le problème est que ma belle famille habite également un autre pays (que mon pays de résidence) et que dans leur pays, les groupes de paroles n'existent pas... J'aurair aimé que ses parents (proche de lui géographiquement) puissent apporter empathie et soutien, mais eux-mêmes sont sur une pente dépressive car mon beau frère refuse tout soutien de proches : Mon épouse et moi-même devont donc gérer cela à distance, ce qui ne facilite rien.
A votre avis, quelle serait donc la bonne approche pour l'amener petit à petit à accepter l'idée de rencontrer un psychologue. Car en effet, dans cet attitude de rébellion, c'est plutôt : c'est pas ma tête qui est malade, mais mon corps. Ma tête va très bien...
Cordialement
Guillaume
Bonjour,
Agir à distance est certainement très difficile.
Votre beau-frère va probablement évoluer dans ses réactions face à la maladie mais c'est un fait que cette évolution peut être favorisée, accélérée, par l'action de son entourage qui comprend sa famille mais aussi ses amis et sans aucun doute son médecin traitant.
Mais en ce qui vous concerne, comme vous habitez loin de votre beau-frère, qui plus est dans un pays différent, je ne vois pas bien ce que vous pouvez faire de plus que de lui manifester votre affection et votre soutien.
Cordialement
Dr A.Marceau
maintenant je sens quelque chose je pense que ce logiciel travaille
hum j'ai remarqué que le logiciel s'est arrêté, et je vous demande de le remettre, il faut avoir la force d'y croire ça peut durer des jours et des jours, si vous ne me croyez pas vous pouvez vous renseigner sur internet auprès de spécialistes je suis désespéré et je voudrais bien que vous m'envoyer le logiciel si vous le voulez bien
Bonjour,
J'habite à l'étranger et à ce titre ne peut contacter la hotline en 0800 ou assister à des discussions de groupes. J'espère alors que certains d'entre vous pourront partager leur expérience afin de me conseiller.
Mon beau frère (très proche de mon épouse) est agé de 31 ans et est papa depuis 2 ans. Il a été diagnostiqué une leucémie lymphoide il y a 18 mois. Son corps répond bien au traitement - Tasigna. Il y a 4 semaines, on lui a diagnostiqué un cancer des testicules et il suit maintenant une chimiothérapie.
Caractère fort et extrêmement brillant, il avait jusqu'à là toujours eu sa vie sous contrôle et faisait la grande admiration de sa famille. Cette maladie a un impact énorme sur lui car il a du mal a accepter qu'il n'a pas vraiment le contrôle total de sa vie. Il refuse toute aide psychologique et s'est enfoncé dans la dépression en ne cultivant que des idées négatives voire à rajouter une dose d'hypocondrie (s'inventant des métastases qu'il n'a pas, par exemple). Il refuse toute aide ou conseils de notre part en rétorquant: si tu es venu me faire la moral... tu peux repartir. Du coup ses parents, au -delà d'un sentiment de culpabilité de voir leur enfant souffrir, ne savent plus quoi faire, sombrent aussi, mangent à peine, n'osent plus essayer de discussions en profondeur avec leur fils de peur de sa réaction. Nous sommes donc dans un cercle vicieux. Mon épouse et moi-même pensons, qu'au delà de médecine, diagnostic et traitement, la force de l'esprit positive (aussi dur que cela peut être dans les circonstqnces) contribue au combat contre la maladie. Mais aujourdh'hui nous sommes désarmés et ne savons pas comment faire pour essayer de le remettre un peu dans le bon sens pour lutter.
Est-ce que la méthode forte (comme électro choc) est conseillée pour celui qui souffre de cette maladie (ou faut-il l'éviter)? En exagérant ( pour l'exemple et pardon pour la rudesse) en lui disant: tu as raison... continues comme ça et je vais direct acheter la pelle pour le cimetière.
Ou bien, même s'il est peu réceptif, est-ce que la méthode douce est plus approprié. Si oui quels sont vos conseils... Il est très cartésien et n'a jamais été sensible à la psychologie. Il aurait pourtant besoin d'aide et d'extérioriser avec quelqu'un d'extérieur, qui n'est pas proche et à qui il pourrait tout dire (sans avoir puer de peiner émotionellement ses proches). Si vous avez vécu cela, pourriez-vous partager votre expérience afin de voir comment nous pourrions l'amener à accepter cette idée de voir quelqu'un.
Merci encore
Guillaume