Bonjour Nancy et bienvenue sur le forum. Je ne suis pas médecin et je ne peux pas dire si le fait de continuer à fumer nuit ou pas au traitement mais c'est dommage de gâcher ainsi la possibilité de rémission voire de guérison. J'ai malheureusement connue des personnes qui ont réagi ainsi et sont parties en quelques années (2 ans pour l'une et 4 ans pour l'autre). Quand au fait qu'il dit qu'il lui reste peu de temps à vivre, c'est certain qu'en continuant de fumer, il ne met pas les chances de son côté. Le cancer du poumon se soigne maintenant très bien - notre ami Rob pourra vous le confirmer - mais encore ne faut-il pas gâcher ses chances. J'espère de tout cœur qu'il arrivera à comprendre cela et qu'il finira par arrêter. Je vais peut-être dire une bêtise, mais peut-être que la cigarette électronique serait moins nocive pour lui ? A voir avec le médecin qui le suit éventuellement. Je vous souhaite beaucoup de patience et d'amour pour l'accompagner et le soutenir car il en a forcément besoin même s'il ne le reconnaît pas pour le moment.
N'hésitez pas à revenir sur le forum pour "vider le sac". Bon courage à tous deux
Bonjour à tous et merci pour l'acceptation.
Voici 2 mois que l'on a diagnostiqué un cancer des poumons ainsi qu'un lymphome angio immunoblastique à mon mari qui vient d'avoir 52 ans.
Fumeur depuis trop longtemps, bien que ce soit très douloureux à encaisser, ce n'est pas comme si on tombait des nues....
Quant au lymphome, pas de bol...
Le plus atroce pour moi, ce ne sont même pas les 2 maladies, non, le plus insupportable à vivre est que j'ai découvert qu'il continuait à fumer.
Certes, bien moins qu'avant, mais il n'a pas arrêté et fume en cachette.
Cela occasionne des disputes terribles entre nous, car il me dit de le laisser gérer sa maladie, qu'il attend de voir les résultats de la 1ere chimio , qu'il lui reste peu de temps à vivre.....
Je ne suis pas médecin, mais je sais pertinent que cela nuit au traitement.
Il a également diminué sa consommation d'alcool, mais boit encore 1verre de vin a chaque repas.
Ses parents et moi sommes abattus devant tant d'inconscience.
Je perds les pédales, et le menace de tout dire aux médecins, espérant déclencher un électrochoc.
C'est pourtant une personne avec un quotient intellectuel tout a fait honorable en d'autres circonstances, mais là, on frôle la débilité.
Je n'arrive plus à le voir agir ainsi, et je ne peux en parler à personne.
J'ai menti a ses parents aujourd'hui, en leur disant qu'il avait pris conscience de ses démons, et qu'il allait faire ce qu'il faut pour tout arrêter.
Mais c'est faux.
Je dois vivre ça toute seule.
Je lui ai suggéré d'arrêter tout traitement, et d'assumer le fait qu'il veuille vivre ce qui lui reste en continuant sa vie d'avant.
Qu'il arrête d'avoir une double attitude : d'un côté, je vais me faire soigner, je moblise le corps médical, et je donne espoir à mes proches.
De l'autre côté, je me détruis un peu plus tous les jours avec ces saloperies.
Je comprends qu'il soit angoissé, il refuse toute aide extérieure : psy, addictologue.....
Il dit que si je l'aime vraiment, je dois accepter des choix.
Je ne dois pas l'aimer alors......
Merci de m'avoir lue jusqu'à la fin.
Nancy