fatigue de l'accompagnant

infirmière en oncologie, nous avons appris le cancer du cavum de mon amoureux alors que la petite dernière avait 5 mois.Fruit d'une recomposition familliale, apres une iac et une grossesse difficile elle est arrivée.Un demenagement en cours, un diagnostic etabli difficilement la bataille a été difficile avec au milieu la perte d'un ami très cher soignant de la meme maladie ,enfin du crabe.Nous avons tenu une bataille et sommes restés soudés à la hauteur de notre amour.35 sceances de radiothérapie et 4 chimio nous sommes à ce jour tranquilles.
Quand je lis en tant qu'etre humain "juste " ces quelques lignes je souris de m'étonner de ma fatigue.
le bébé, la maladie et le pré adolescent.Toute l'énergie a été mise dans la bataille de cette maladie que j'ai cotoyé nombre d'années de par mon métier.
en congé parental, nous avons ou plutot avons utilisé tous les moyens pour nous faire aider à ma connaissance et allons voir régulièrement une psychologue.
Imbibés par une envie et un amour de la vie hors du commun j'ai comme l'impression d'etre sans force.La fin du traitement a eu lieu vers mars mais j'ai du mal a remonter la pente.
le patient lui, le pauvre a de quoi entre les rayons et la chimie envoyée dans le sang.
Et la trouille de crever.
Mais au final on trouve souivent des choses sur le " comment accompagner un patient" mais peu de choses sur "comment soutenir celui qui est a ses cotés".
Quelques écrits canadiens rassurent un peu.
Mais voila, une impression d'etre une éponge de ramollissement qui entre les allers retours quotidiens à la pharmacie, la trouille car au final "trop" de connaissances dans ce domaine, j'en sors fatiguée et ne comprends pas que mon corps puisse encore etre epuisé.
Alors oui je m'occupe de moi comme je peux entre sport, yoga.
Juste savoir si cette fatique au final a 38 ballets est normale.( et avec un moral qui va bien).
merci pour vos reponses et vos témoignages.