Besoin de faire des Contacts

Bonjour,

Le thème du cancer de la prostate est très fréquemment abordé sur ce forum. Vous pouvez aisément y trouver des témoignages sur ce thème, témoignages qui peuvent aussi être des contacts pour vous.

Cordialement

Dr Marceau

Bonjour et bienvenu sur ce Forum. J'espère que d'autres personnes dans votre cas viendront pour discuter avec vous, mais vous pouvez aussi compter sur l'écoute d'autres personnes atteintes comme vous d'un cancer mais pas forcément de la prostate. N'hésitez donc pas à parler de votre mal-être et de vos problèmes. L'un ou l'autre vous répondront sûrement - y compris le docteur Marceau d'ailleurs. Pour entrer en contact, soit vous gardez le post que vous avez ouvert ici ou vous en ouvrez un autre avec un autre titre. Comme dit Soab, vous pouvez aussi écrire dans le "ça papote" d'hier soir.  Vous y serez le bienvenu. 

Bon courage et belle semaine. 

Bonjour à toi,

Je me permets de t’écrire car ton message m’a beaucoup touché. J’ai été diagnostiqué jeune moi aussi (à peine 50 ans au moment de l’annonce), et j’ai traversé pas mal d’épreuves depuis : prostatectomie, dysfonction érectile sévère pendant presque deux ans, puis récidive, que j’ai affrontée avec une radiothérapie de rattrapage et une hormonothérapie courte.

Et pourtant, aujourd’hui, je suis toujours debout, en forme, avec des érections retrouvées, une vie active, du plaisir, de l’élan. Rien n’a été simple, mais rien n’a été vain non plus. J’ai fédéré pas mal d’hommes autour de moi qui connaissent les mêmes soucis et tous ont repris « du poil de la bête », tu peux y arriver aussi.

Je sens poindre une nouvelle récidive, peut-être, mais je suis prêt à l’affronter. Parce que cette maladie, même quand elle revient, elle se soigne ou se contrôle. Et quand on est jeune, qu’on garde une hygiène de vie et un bon suivi, on a beaucoup d’atouts pour durer.

Si ça peut t’aider, je t’invite à aller lire certains des posts sur lesquels je suis intervenu ici : il suffit de cliquer sur mon profil pour trouver les fils auxquels j’ai participé et il y a de la lecture. J’y partage pas mal de choses sur le plan médical, intime, émotionnel aussi. Peut-être que tu t’y reconnaîtras, ou que ça te donnera des repères, des idées, un peu d’espoir concret.

Tu n’es pas seul. Et tout n’est pas perdu, loin de là.

Avec tout mon soutien,

Vincent

Je t’envoie tout mon soutien. Ce chemin, je sais comme il peut être rude, surtout quand on se sent seul, perdu, ou usé avant même d’avoir commencé à se reconstruire.

Si je peux te donner un conseil, ce serait de ne pas hésiter à te faire accompagner. Un bon psy, un sexologue, un groupe de parole, un forum… Peu importe la forme, mais parler, mettre des mots, ça aide vraiment. Moi, ça m’a aidé à 

ne pas m’effondrer, à transformer peu à peu la survie en vraie vie.

Tu as le droit d’avoir besoin de soutien. Et tu as le droit d’aller mieux, même après ça.

Courage à toi,

Merci pour ta réponse.

Franchement, ce que tu vis, c’est lourd. La maladie, la solitude, les galères financières… avec un locataire qui ne paie plus en prime. C’est beaucoup, beaucoup trop pour un seul homme, surtout quand on se bat déjà contre un cancer.

Alors non, tu n’as pas à culpabiliser de ne pas y arriver comme tu voudrais. Personne ne peut tout encaisser sans vaciller, et ce que tu ressens est totalement légitime.

Tu as déjà une psy, tu envisages d’écrire dans la partie papotage… tu fais les bons choix. C’est pas rien, c’est même énorme. Parce que ça veut dire que tu ne lâches pas. Et rien que ça, c’est admirable.

Juste un petit conseil : si tu veux que d’autres hommes passés par là te lisent et te répondent, n’hésite pas à ouvrir un fil aussi dans la rubrique “Cancer de la prostate” du forum. C’est là que beaucoup d’entre nous passons, et tu risques d’avoir plus de retours, de soutien, de partages concrets.

Si tu postes, je viendrai te lire, promis. Et si un jour t’as juste besoin d’échanger sans te prendre la tête, je suis là.

Tu n’es pas seul. Même si je sais que parfois, tout donne l’impression du contraire.

Courage à toi,

Vincent