que faire ?

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marie-christine

En décembre 20013, j'ai été opérée d'un léiomyosarcome(2K600) près du rein droit. On me l'a retiré ainsi que le rein droit et en janvier 2014, le médecin qui m'a opéré, le professeur Wespes me disait guérie à 100%. En septembre 2014, je me suis mise à tousser mais je me rendais bien compte que la toux n'était pas normal. J'ai été voir un tas de spécialistes, j'ai fait plein d'examens. Je suis retournnée voir celui qui m'avait opéré pensant qu'il n'enverrait chez un confrère. Non, il a redit que l'opération s'était bien passée, que ma toux n'était pas de son ressort.
J'ai alors changé de spécialiste et de médecin traitant. en juin 2015 on me découvrait un lâcher de ballonnets aux deux poumons. Après plusieurs examens, fin septembre, je savais que ce n'étais pas un nouveau cancer mais des métastases de celui opéré en 2013. Là, l'oncologue m'a prédit 3 ans de vie avec de la chimio.
Je suis à mon 4ème traitement. Deux chimio, un médicament et de nouveau un chimio.
j'ai décidé de tout laissé tomber.
En effet, pouvez-vous m'affirmer que si j'avais un clone à aui on ne donne rien depuis le début, il mourrait avant moi ?
Je trouve que la chimio a beaucoup d’effets secondaires et me volent de journées agréables de vie.
Je suis stupéfaite de lire sur les forums que les gens supportent pour pouvoir vivre plus longtemps. Moi je préfère une qualité de vie à une quantité. D'autant qu'avec les effets secondaires, vos proches sont aussi malmenés.
Pouvez-vous me donner des aspects positifs pour continuer les traitements ?
En effet, aujourd'hui, j'ai décidé de tout arrêter.
Merci

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Dr A.Marceau

Bonjour Marie-Christine,
C'est vrai que les chimiothérapies peuvent être au centre de polémiques, certains considérant que leurs inconvénients dépassent les bénéfices qu'elles peuvent apporter. Je comprends très bien le ressenti qui est le vôtre mais on ne peut pas nier les bénéfices des chimiothérapies dans un grand nombre de cas, avec des rémissions souvent très longues et des guérisons. Malheureusement, il est des cas où la chimiothérapie ne fait que prolonger la vie de quelques semaines ou mois et certains patients peuvent estimer que ces gains ne sont pas souhaitables dès lors qu'ils sont obtenus au détriment de la qualité de vie. C'est un débat d'autant plus compliqué qu'il est parfois difficile de prévoir les évolutions sous chimiothérapie, les effets secondaires comme l'efficacité du traitement étant variables d'un patient à un autre.
C'est pourquoi il est si important de pouvoir instaurer un dialogue en toute confiance avec son équipe soignante pour prendre la meilleure décision qui soit, c'est à dire en toute connaissance de cause.
Bien cordialement
Dr A.Marceau

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marie-christine

Pouvez-vous m'expliquer mon gain :
une chimio(j'i oublié le nom, le produit esr rouge), 9 semaines, donc trois où je n'ai pas été bien. Elle n'a servi à rien, donc trois semaines perdus
une deuxième chimio, yondelis, 27 semaines, 9 pas bien, imaginons un gain de 9 semaines de vie supplémentaire, 9 - 6(pas bien) = gain zéro
trois : un médicament, votrient, je n'ai pas eu beaucoup d'effets secondaires, j'ai pu voyager partout dans le monde(pas besoin de surveiller les globules blancs), ce traitement impeccable malheureusement, il n'a agit que 6 mois, qu'ai-je gagné : 1 mois de vie supplémentaire ?
une troisième chimio en hospitalisation(4 jours) et après5/6jours pas trop bien et l'oncologue ne sait pas me dire si cela va marcher, il ne sait mêm pas me donner un pourcentage de chance que ce produit marche.....
J'ai annulé la deuxième chimio car j'en ai marre.
Pensez-vous que je devrais, continuer ?

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Dr A.Marceau

Malheureusement, je suis bien incapable de vous répondre précisément. Car je ne connais pas votre dossier comme votre oncologue peut le connaître. Et lui seul peut vous renseigner, dans la limite de ses possibilités, c'est à dire de ses connaissances, en sachant que la médecine n'est pas une science exacte, que tout n'est pas prévisible pour un patient donné et que les données disponibles en termes d'efficacité ou de survie ne sont que des statistiques calculées à l'échelle d'une population de patients.
Bien cordialement
Dr A.Marceau

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