Bonjour SO-FIA, Je pense qu'on passe tous par là ou en tout cas, très souvent. C'est vrai que nos proches ont tellement peur de nous perdre qu'ils ont tendance à nous étouffer sous les recommandations. Personnellement, mon crabe est accroché à la jambe et il me "coince" plus ou moins chez moi car il m'empêche de marcher longtemps mais je peux tout de même me déplacer et aussitôt que je me lève, j'entends : "laisse, je vais le faire" - "attention, ne va pas te faire mal" etc... Maintenant, je ne réponds plus et je fais ce que j'ai envie de faire. Il ne faut pas en vouloir à vos proches, même s'ils sont maladroits et étouffants, c'est parce qu'ils vous aiment et sincèrement, je pense qu'il vaut mieux qu'ils soient comme ça que l'inverse comme j'ai déjà connu malheureusement.
Bon courage et belle fin de semaine.
Bonjour à tous,
Atteinte d'un cancer ovarien pris en charge il y a 6 mois, avec 3 cures de chimios suivies d'une opération puis de nouveau 3 cures de chimio, la dernière datant d'il y a deux mois. Je me remets bien. Encore quelques effets secondaires légers. Sous traîtement avec Avastin. J'ai du mal par contre avec certaines personnes de mon entourage. Ils sont aimants, attentionnés, mais étouffants. Je reprends ma vie sociale et mon travail progressivement (je suis à mon compte et dois me déplacer de temps en temps sur le département voire le département voisin). Sans excès. Mais quoi que je fasse, on me dit de "faire attention" et qu'il ne faut pas que je me fatigue. J'ai un RDV à plus de 100km? C'est considéré comme dangereux. Un malaise au volant? Et pourquoi donc? Sortir le soir jusqu'à 23h ou minuit? Aller faire une marche en forêt ou à la montagne? Je prends les mêmes précautions si ce n'est plus qu'avant d'être malade. Les médecins me disent que je dois bouger plus, faire du sport, de la marche chaque jour et mes proches ont un discours inverse "il ne faut pas que tu te fatigues dans ton état". Je sais écouter mon corps. Je ne suis pas une tête brûlée. J'ai plus de 50 ans et j'ai l'impression qu'on m'infantilise. J''en arrive à faire des cachoteries à ma mère pour qu'on me fiche la paix. Je veux profiter de la vie et pas me cloîtrer ou demander à être accompagnée pour chaque déplacement ou sortie loisir. Je sais qu'ils tiennent à moi et si'nquiètent mais je suis surtout fatiguée de les rassurer et les ménager. Ma psy me dit que c'est très courant. Comment gérez-vous cela?