Paroles de personnes malades

Le combat de Cyrille face à la maladie

En pleine crise du Covid, Cyrille est traité pour un lymphome du médiastin. Un combat solitaire qui aboutira à une reprise du travail difficile pour ce sapeur-pompier passionné. C’est à l’âge de 47 ans, dans une chambre d’hôpital, que Cyrille apprend son cancer. L’annonce, faite par l’interne en une dizaine de minutes, laisse Cyrille seul avec sa peur et ses questionnements.

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Témoignage Cyrille

‘Je regrette de ne pas avoir demandé davantage d’aide.’

L'impact de la maladie sur l'emploi

Témoignage Cyrille

L'impact de la maladie sur l'emploi

« J'ai été touché par un lymphome du médiastin, qui est un ganglion inflammé et qui grossit. Situé dans la cage thoracique, il n'est pas opérable et le seul traitement possible est la chimiothérapie.

Après le traitement, j'ai tout de suite voulu reprendre le travail. Autour de moi, c'était une véritable inconnue. Je ne réalisais pas les dégâts que le traitement avait fait sur mon corps et le retour en mi-temps thérapeutique a été plus compliqué que je ne pensais.

C'est difficile de revenir et d'accepter de ne plus être aussi fort et réactif. Au niveau relationnel, j'ai eu du mal à expliquer à mes camarades les invisibles séquelles du traitement.

Il est nécessaire de ne pas minimiser ce que l'on a traversé, c'est le message principal que j'ai envie de faire passer ! »

« J'ai eu beaucoup de mal à admettre que j’étais diminué »

Arrivé à l’hôpital via les urgences souffrant d’une grande fatigue et d’une sensation d’étouffement avec de forts maux de tête depuis quinze jours, il restera finalement cinq jours sous oxygène jusqu’à ce qu’une biopsie précise le diagnostic : un lymphome du médiastin, cette zone de la cage thoracique située entre les deux poumons.

Ancien militaire et sapeur-pompier en activité, il se mobilise alors pour ce qu’il appelle "son combat". Mais là encore, c’est dans un isolement imposé par le confinement, alors qu’éclate la crise du Covid, que Cyrille affronte les traitements : six mois d’une chimiothérapie fortement dosée. « Les trois premières semaines, je rassurais mon entourage, raconte-t-il. Je motivais mes proches en leur disant que tout irait bien mais, en réalité, j’avais peur et j’aurais eu besoin de leur présence. Les soutiens sont venus plus tard et m’ont fait du bien. Mes collègues aussi m’ont écrit, tout au début, mais la communication s’est tarie au bout d’un moment. »

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