Prévention

Tabac et cancers

Le tabac représente la première cause de mortalité évitable en France et le premier facteur de risque de cancers évitables.

 

 

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Le tabac en quelques chiffres

Source : Santé publique France

75 000 décès

Le tabac est responsable de 75 000 décès par an en France

1 fumeur régulier sur 2

meurt des conséquences du tabac

12 millions

C'est le nombre de fumeurs quotidiens en France

Le tabac, une addiction mortelle

Les différentes substances toxiques présentes dans la cigarette et dans la fumée de cigarette

Le tabac non brûlé contient 2 500 composés chimiques qui sont transformés dans la fumée de tabac en 7000 substances nocives pour la santé dont 70 sont cancérogènes. Parmi elles, on retrouve : 

La nicotine : substance chimique présente naturellement dans les feuilles de tabac, elle agit sur le cerveau en créant une dépendance physique

Les goudrons : produits par la combustion, ils se déposent dans l’organisme et sont responsables des cancers liés au tabagisme

Les irritants : présents lors de la combustion, ils provoquent l’inflammation de la muqueuse bronchique et détruisent les cils chargés de nettoyer les bronches

Le monoxyde de carbone : gaz toxique formé par la combustion, il prend la place de l’oxygène dans le sang et favorise les maladies cardiaques et vasculaires

Les métaux lourds (plomb, chrome, mercure) : présents dans les feuilles de tabac par le mode de culture utilisé, ils détruisent les cellules des organes qui les contiennent et provoquent des cancers

Le tabac agit sur tout l’organisme :

- Par la fumée inhalée qui passe dans les poumons, puis dans la circulation sanguine

- Par la combustion qui libère des substances toxiques

- Par l’exposition passive, dangereuse pour l’entourage

La tabac, quelles conséquences sur la santé ?

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La tabac, quelles conséquences sur la santé ?

Plus on commence à fumer jeune et plus on fume longtemps, plus le risque de développer des problèmes de santé augmente. Les effets du tabac dépendent de la durée du tabagisme et de l’âge auquel on a commencé. D’une manière générale, la consommation de tabac entraine de multiples conséquences sur la santé en agissant sur diverses parties du corps :

- Le cerveau : le tabac est un produit psychoactif qui affecte le cerveau et peut entrainer des troubles de la mémoire, de la concentration et des maux de tête. La nicotine présente dans les feuilles de tabac circule dans le sang pour atteindre différents organes et notamment le système nerveux où elle agit sur le circuit de la récompense en libérant de la dopamine ce qui provoque une sensation de plaisir et rend le produit addictif

- Le système respiratoire : le tabac favorise l’apparition de maladies respiratoires (bronchite, asthme, pneumonie)

- Le système cardiovasculaire : fumer accroit les risques d’avoir un infarctus et augmente la pression sanguine 

- Le système reproducteur : la cigarette a des effets nocifs sur le fœtus lors de la grossesse et peut faire baisser la fertilité

- Le système digestif : fumer peut provoquer des ulcères et des troubles de la digestion

- Nez, bouche, peau : le tabac participe au vieillissement prématuré de la peau, à l’apparition de rides et favorise la mauvaise haleine, la perte du goût et de l’odorat. Le tabac est également responsable du jaunissement et du déchaussement des dents.

Tabac & cancers

Le tabac constitue un facteur de risque de différents cancers et notamment du cancer du poumon, de la gorge, de la bouche, de l’œsophage, de la vessie et du pancréas. 

Source : Santé Publique France

80% des cas

Le tabac est impliqué dans près de 80% des cas de cancers du poumon et dans 17 localisations différentes de cancer

1 cancer sur 3

Est dû au tabagisme

La dépendance au tabac

On distingue 3 types de dépendances liées au tabac : 

- La dépendance physique : le manque physique provoque une souffrance intense (agressivité, stress, tremblements etc) qui sera calmée par une nouvelle prise de tabac (circuit de la récompense)

- La dépendance psychologique : lorsque l’on se sent en difficulté on ressent la nécessité de consommer pour retrouver les sensations procurées par la substance 

- La dépendance comportementale : les habitudes et contextes de prises font que la personne a envie de fumer dès qu’elle se trouve dans une situation où elle a l’habitude de fumer 

Focus sur le tabagisme passif

1000 décès annuels sont liés au tabagisme passif en France

Le tabagisme passif désigne une situation ou une personne inhale involontairement de la fumée de tabac. Cette situation expose à de nombreux risques pour la santé car les résidus de fumée se déposent sur les vêtements et objets présents dans la pièce où le fumeur a fumé et peuvent être inhalés par des non-fumeurs. L’exposition à la fumée de tabac par les non-fumeurs augmente les risques de cancers, de pathologies cardiaques et respiratoires. Il est notamment recommandé d’éviter de fumer à proximité des femmes enceintes et des enfants. 

Depuis le 1er juillet 2025, de nouveaux lieux sont concernés par l’interdiction de fumer afin de protéger les jeunes générations tels que les jardins et parcs publics, les abords de plages, d’abribus, les abords des écoles, collèges, lycées, piscines, stades et lieux sportifs. Cette mesure, défendue par la Ligue depuis des années, est inscrite dans le Programme National de Lutte contre le Tabac (PNLT) qui fixe l’objectif d’une génération sans tabac à partir de 2032.

L'arrêt du tabac

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sevrage tabagique

Les bénéfices sur la santé

L’arrêt du tabac présente des bénéfices pour la santé peu importe l’âge ou la durée de consommation. 

En arrêtant, les effets positifs sont rapides :

-Dès 24h : le monoxyde de carbone est éliminé

-Après quelques semaines : la toux diminue, la respiration s’améliore

-Après 1 an : le risque de maladie cardiovasculaire diminue fortement

-Après 5 à 10 ans : le risque du cancer du poumon est réduit de moitié

Même chez les personnes atteintes d’un cancer, l’arrêt du tabac améliore l’efficacité des traitements, la cicatrisation après une chirurgie et la qualité de vie.

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tabac info service

Le Mois sans Tabac

Chaque jour, 2200 français décident d'arrêter définitivement de fumer.

Le mois de Novembre est dédié à la campagne nationale d’aide à l’arrêt du tabac sous le nom de « Mois Sans Tabac ». Cette campagne incite les fumeurs à arrêter de fumer ensemble pendant tout le mois de novembre. Au bout d’un mois sans cigarette, l’envie de fumer se fait moins ressentir et on a 5 fois plus de chances d’arrêter de fumer définitivement.

Pour participer au Mois Sans Tabac : inscriptions via le 39 89 ou le site tabac-info-service

 L’accompagnement par un professionnel de santé augmente les chances de réussite. Les médecins, sage-femmes, infirmières, chirurgiens-dentistes, masseurs-kinésithérapeutes peuvent prescrire des substituts nicotiniques remboursés par l’assurance maladie.

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picto_sevrage_tabac_2025

Les substituts nicotiniques

Les substituts nicotiniques sont des médicaments à base de nicotine permettant de soulager les symptômes liés au manque du tabac et souvent utilisés dans le cadre d’un sevrage tabagique. Ces traitements augmentent de 50 à 70% les chances d’arrêt avec un traitement qui dure entre 3 et 6 mois et peuvent être prescrits des 15 ans.

Les principaux substituts nicotiniques :

 

Le patch : le patch se colle sur la peau et diffuse de la nicotine lentement et régulièrement en réduisant progressivement la quantité de nicotine. C’est un dispositif qui peut être porté jusqu’à 24 heures et qui permet de sevrer le tabac en 3 à 6 semaines.

La gomme : elle contient entre 2 à 4g de nicotine et aide à combattre contre l’envie de fumer. Elle permet de répondre aux envies soudaines de cigarette (maximum 12 gommes par jour). 

Les comprimés ou pastilles : le comprimé se dissout dans la bouche en 25min en libérant de la nicotine. On peut le laisser fondre sous la langue ou le sucer, son action est similaire aux gommes mais deux fois plus concentrées en nicotine ce qui réduit le nombre de prises dans la journée.

Le spray buccal : il est pulvérisé dans la bouche de façon à ce que la nicotine soit immédiatement absorbée. Chaque pulvérisation délivre 1mg de nicotine sachant qu’un flacon délivre 150 doses, on peut prendre maximum 4 pulvérisations par heure sans dépasser 2 pulvérisations par prise.

L’inhalateur de nicotine : c’est une cartouche composée de 10mg de nicotine dont les prises dépendent des besoins et de la dépendance (maximum 12 cartouches par jour). Une cartouche peut durer entre 20 et 60 minutes selon l’intensité de l’utilisation.

 

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