Prévention

Challenge des Gentlemen

 

Chaque année en France, plus de 245 000 hommes apprennent qu'ils sont atteints d'un cancer (sur un total estimé de 433  136 nouveaux cas en 2023). Certains cancers touchent particulièrement les hommes (cancers liés au HPV ou cancer colorectal) et d'autres, sont spécifiques aux hommes, tels que le cancer du testicule ou de la prostate. 

Au mois de novembre, afin de sensibiliser et mieux protéger les hommes, voici les informations essentielles à connaitre sur ces cancers :

Challenge des gentlemen

Cancers liés au HPV et vaccination
Le cancer du testicule
Le cancer de la prostate
Le cancer colorectal
Vous êtes malade, vous êtes un aidant ?
Cancers liés au HPV et vaccination

Cancers liés au HPV et vaccination

  • 80% de la population sexuellement active sera infectée par des papillomas virus humains (HPV) au cours de sa vie.
  • En France, chaque année on recense 6 400 nouveaux cas de cancers causés par un HPV.

Mais qu'est ce que les HPV ? Les HPV sont responsables de lésions bénignes (verrues, condylomes...) mais également de cancers sur 8 parties du corps : col de l'utérus, vagin, vulve, pénis, anus, gorge, amygdales, base de la langue. Comme pour toutes les infections sexuellement transmissibles, le port d'un préservatif lors des rapports permet de limiter la contagion mais ne protège pas totalement du HPV. En effet, le virus peut se transmettre par simple contact intime. 

La vaccination est le meilleur moyen de prévenir une infection liée au papillomavirus. Celle-ci concerne les filles ET les garçons. 

Pour résumer : 

Entre 11 et 14 ans :

  • Les papillomavirus humains peuvent être à l'origine de certains cancers. Etre vacciné est donc indispensable pour les filles comme pour les garçons dès 11 ans !
  • La vaccination HPV permet de mieux prévenir ces cancers. Hélas, elle est loin d'être généralisée. Ce vaccin est cependant nécessaire et efficace pour lutter contre les cancers liés aux HPV et peut permettre, à terme, de les éradiquer.
  • Un rattrapage est possible entre 15 et 19 ans, voire 26 ans selon avis médical.
  • Plus d'informations par ici !
Le cancer du testicule

Le cancer du testicule

Le cancer du testicule est un cancer relativement rare (1 à 2 % de l’ensemble des cancers de l’homme). C'est néanmoins le cancer le plus fréquent chez les hommes entre 15 et 35 ans. 85 % des hommes diagnostiqués ont entre 15 et 49 ans. C'est un cancer rare et généralement de bon pronostic.

Il est fortement recommandé de pratiquer une autosurveillance des testicules une fois par mois. Cette palpation régulière permet de repérer rapidement toute anomalie : masse, douleur, modification de taille ou de consistance. En cas de doute ou de changement inhabituel, il est essentiel de consulter un médecin sans attendre. Celui-ci pourra effectuer un examen clinique approfondi et, si nécessaire, prescrire des analyses complémentaires (échographie, dosage des marqueurs tumoraux, etc.).

Pour résumer : 

Dès la puberté :

  • Pratiquez régulièrement l’auto-examen des testicules (idéalement après une douche chaude pour détendre les bourses) pour permettre d’identifier une grosseur, une asymétrie entre les deux testicules ou une partie plus dure.
  • Face à un miroir, observez si la taille ou la forme des testicules ont évolué. Ensuite, faites rouler le testicule d'avant en arrière entre le pouce et les doigts pour sentir un éventuel durcissement ou des nodules.
  • Pour découvrir comment pratiquer l'auto-examen des testicules rendez-vous sur notre kit numérique : outils prévention. Si vous remarquez quelque chose d'inhabituel ou qui vous inquiète, consultez votre médecin traitant.
Le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate

On recense environ 60 000 nouveaux cas chaque année, le cancer de la prostate est le premier cancer masculin. Il représente près d'1 cancer sur 4 et reste une cause importante de décès chez l'homme, surtout après 65 ans.

Quels sont les facteurs de risque ? 

  • l’âge est le plus important d’entre eux. Le cancer de la prostate est rare chez les hommes âgés de moins de 40 ans et se développe surtout chez les hommes âgés de plus de 65 ans ;
  • les antécédents génétiques et familiaux ;
  • les mutations génétiques BRCA1 ou BRCA2 ;
  • l’histoire familiale de cancer de la prostate sans mutation identifiée ;
  • l’origine ethnique (Afro-Antillais) ;
  • l’exposition à des produits cancérogènes comme par exemple l’arsenic ;
  • le surpoids et la sédentarité.

Le dépistage du cancer de la prostate : pourquoi pas de programme organisé ?

Le cancer de la prostate est fréquent, mais son dépistage systématique n’est pas recommandé. Contrairement à d’autres cancers, il n’existe pas de programme national de dépistage organisé, car les bénéfices ne surpassent pas les risques.

  • Le test PSA, utilisé pour détecter ce cancer, est imparfait
  • Il peut révéler des cancers très lents (indolents), entraînant des traitements inutiles et des effets secondaires lourds.
  • Les études ne montrent pas clairement une réduction de la mortalité grâce au dépistage systématique.
  • Les autorités sanitaires recommandent un dépistage individuel et informé, décidé avec un médecin.
  • En cas de symptômes ou de doute, il est essentiel de consulter rapidement.

Détection précoce du cancer de la prostate

La détection repose sur deux examens : le toucher rectal et le dosage du PSA (Prostatic Specific Antigen), une protéine produite par la prostate. Un taux élevé ou une évolution rapide du PSA peut faire suspecter un cancer.

Si le taux de PSA dépasse 3, une IRM multiparamétrique est réalisée pour localiser d’éventuelles anomalies et guider des biopsies ciblées. Cela permet de distinguer les cancers agressifs, qui nécessitent un traitement, des formes moins graves pouvant faire l’objet d’une surveillance active.

À partir de 50 ans, un dépistage peut être proposé par le médecin selon les antécédents familiaux, les symptômes, les facteurs hormonaux et l’origine ethnique. Les hommes originaires d’Afrique sub-saharienne ou d'origine antillaise, ainsi que ceux porteurs de mutations BRCA2, présentent un risque plus élevé et peuvent être suivis dès 40 ou 45 ans.

Le médecin doit informer clairement sur les avantages et les risques du dépistage, car les traitements peuvent avoir des conséquences importantes sur la qualité de vie. Grâce aux IRM et aux biopsies, il est aujourd’hui possible d’adapter la prise en charge selon le score de Gleason et l’évolution de la tumeur.

 

Le cancer colorectal

Le cancer colorectal

Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus meurtrier en France. On compte 43 000 personnes touchées chaque année en France, 50 en meurent chaque jour. Près de 95% des cancers colorectaux sont diagnostiqués après 50 ans. S'il est diagnostiqué à un stade précoce, il se soigne dans 9 cas sur 10.

Le dépistage organisé se réalise tous les deux ans entre 50 et 74 ans. Le kit de dépistage peut vous être remis par votre médecin ou un pharmacie. Vous pouvez également le commander en ligne en cliquant ici

Pour résumer : 

A partir de 50 ans : 

  • Participez au dépistage organisé du cancer colorectal en répondant à l’invitation par courrier de l'assurance maladie qui vous est adressée à votre domicile tous les 2 ans et jusqu’à 74 ans. Lien de la vidéo 
Vous êtes malade, vous êtes un aidant ?

Vous êtes malade ? Vous êtes un aidant ?

Le Comité du Nord de la Ligue contre le cancer propose des accompagnements gratuits pour les femmes et les hommes.


Alors Messieurs : prendre soin de soi ou d’un proche, c’est faire preuve de courage.
La Ligue vous accompagne gratuitement, en individuel ou en collectif.

  • Découvrez toutes nos activités du mois dans notre calendrier (fichiers à télécharger)
  • Découvrez tous nos soins de support par ici !

Tout au long du mois sur nos réseaux sociaux (cliquez dans le menu de la barre bleu en haut à droite), nous vous proposerons également des recettes de saison à cuisiner à la maison, car l’alimentation est un facteur protecteur de certains cancers.

Rendez-vous le 19 novembre pour découvrir Dominique à table avec notre diététicienne, qui revisitera une recette typique du Nord pour la rendre équilibrée.


On vous met au défi de la reproduire chez vous !

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