Le papillomavirus humain est le principal facteur de risque pour ce cancer. En effet, il arrive que l’infection due aux HPV entraîne des lésions au niveau du col de l’utérus, qui peuvent évoluer en cancer. Connaissant aujourd’hui le rôle cancérigène des HPV pour le cancer du col de l’utérus mais aussi pour d’autres cancers (cancers des voies aérodigestives supérieures, cancers de l’anus, cancers du pénis, etc.), il est recommandé de vacciner les filles et les garçons de 11 à 19 ans.
En plus de cette prévention vaccinale, il est recommandé de réaliser un dépistage régulier par frottis. Un dépistage est proposé aux femmes de 25 à 65 ans. Les modalités de dépistage ont changé en 2020, actuellement :
- entre 25 et 29 ans l’analyse du frottis se fait par un examen cytologique (examen des cellules du col à la recherche des cellules cancéreuses) avec deux frottis effectués à un an d’intervalle puis trois ans plus tard si ceux-ci sont négatifs ;
- à partir de 30 ans le test réalisé est un test de biologie moléculaire qui recherche la présence d’ADN du virus. Il est répété tous les 5 ans si les résultats sont négatifs jusqu’à 65 ans.