Défi de janvier
Ensemble, relevons le défi !
Et si on débutait l'année du bon pied ?
Après les fêtes de fin d'année, le mois de janvier et son défi arrivent à point nommé et permettent de vous challenger pendant quelques semaines ! Quoi de mieux pour aborder janvier de manière positive ?
Que ce soit pour réfléchir à sa consommation personnelle, pour ressentir les bienfaits d'une pause pour votre santé ou alors juste pour vous lancer un défi personnel ou en groupe, le Défi de janvier est fait pour vous !
Pour y participer et rejoindre les 21 000 personnes déjà inscrites au défi, rien de plus simple ! Ne pas boire d’alcool du 1er janvier jusqu’à la fin du mois, le plus important c'est d'essayer.
Une semaine est suffisante pour commencer à ressentir des effets positifs !
L'enquête* scientifique du Défi de janvier 2025
72 % des participants
affichent une diminution durable de leurs consommations.
70 % des participants
au Défi de janvier ressentent une amélioration de leur bien-être psychologique.
60 % des participants
constatent une amélioration durable de leur sommeil.
Des bienfaits non négligeables !
Des bienfaits non négligeables !
Améliorer sa santé physique et mentale, ressentir un sentiment de fierté, économiser de l'argent, profiter des soirées autrement ou réduire les risques de cancer, les conséquences positives d'une pause dans sa consommation d'alcool sont nombreuses.
C'est prouvé, en s’arrêtant pendant seulement 7 jours, des bienfaits directs peuvent déjà être constatés, engendrant une amélioration notable de la qualité de vie. Cette réussite, même sur quelques jours, peut être le point de départ d’une démarche plus durable, tout au long de l’année, vers une vie plus saine.
Au-delà de ses bienfaits, le Défi de janvier s'inscrit dans une dynamique essentielle de santé publique. Cette campagne permet de valoriser le sujet de la consommation d'alcool et place au cœur des débats la prise de conscience individuelle et collective.
À ce sujet, la Ligue contre le cancer a recueilli plusieurs témoignages dans un article publié début 2025 : "Prendre conscience de sa consommation d'alcool" et a lancé, en 2025, les Accords Essentiels, une campagne de marketing social qui associe chefs, restaurateurs et professionnels de la boisson pour mettre en lumière des alternatives sans alcool.
*Sources enquête scientifique 2025 : INSERM / Société Française d'Alcoologie et d'addictologie (SF2A)
Leurs Accords Essentiels en 2026
Albane Auvray, cheffe du restaurant Groot
« N’étant pas une grande consommatrice d’alcool, j'ai souhaité développer des accords mets et boissons sans alcool car il est important de proposer une alternative de qualité, notamment pour le service du midi. Je veux que les clients qui ne boivent pas d’alcool n’aient pas la sensation d’être “punis” : ne pas boire, ce n’est ni bien ni mal, c’est simplement un choix. Proposer de belles boissons sans alcool permet de valoriser ce choix et les retours de nos clients sont vraiment positifs.
De plus en plus de gens ne boivent pas d’alcool, mais ne veulent pas pour autant se contenter de sodas. Ils recherchent des boissons intéressantes, travaillées, et cohérentes avec le repas. Je pense que ces propositions permettent à chacun de s’y retrouver et de se sentir considéré. C’est une manière d’inclure tout le monde et de respecter les envies de chacun.
Les alternatives sans alcool prennent de l’importance. Mais attention : il ne s’agit pas de bannir le vin, qui fait partie de notre patrimoine gastronomique. Un verre pour déguster ou accompagner un plat, consommé en faible quantité, ne doit pas être diabolisé. Encore une fois, chacun fait ce qu’il veut : l’essentiel, c’est d’être responsable. »
Cédric Ravel, gérant du restaurant Les Remparts
« Nous avons découvert Accords Essentiels suite à notre participation à l’opération Octobre Rose que nous avons menée à l’automne 2024. À cette occasion, nous avons eu l’opportunité de visiter les bureaux de la Ligue contre le cancer à Saint-Étienne et d’échanger avec leur équipe autour des différents projets de notre restaurant et de leurs actions. Ces échanges nous ont naturellement conduits à nous intéresser au programme et à envisager une collaboration.
Avant Accords Essentiels, notre offre d’alternatives sans alcool se limitait principalement aux boissons softs classiques et à quelques cocktails sans alcool. Avec l’équipe, nous avons fait le choix de développer des animations en partenariat avec différentes associations – notamment Accords Essentiels, Les Foulées de Mars, Octobre Rose, ainsi que l’organisation d’une tombola de Pâques destinée à récolter des fonds pour les enfants.
Nous avons choisi de poursuivre l’aventure Accords Essentiels en 2026 car les retours de nos clients lors de l’édition précédente ont été très positifs. Cette dynamique nous a confortés dans l’idée qu’il est essentiel de sensibiliser les consommateurs et d’offrir des alternatives de qualité à celles et ceux qui ne souhaitent pas consommer d’alcool.
Le programme nous a également encouragés à enrichir durablement notre offre : depuis Accords Essentiels 2025, nous proposons par exemple un thé glacé maison, décliné selon les saisons, disponible toute l’année. L’année dernière, nous avions référencé une bière sans alcool spécialement pour le partenariat ; pour cette nouvelle édition, nous allons encore plus loin en intégrant un vin pétillant sans alcool, afin de proposer une expérience festive et inclusive pour tous. »
Perle Chesnel, directrice du restaurant Sola
« J'ai connu Accords Essentiels grâce à Dorian Godet, l'ancien directeur du Sola qui avait déjà collaboré avec vous l'année dernière.
Ce qui me donne envie de poursuivre l'aventure Accords Essentiels en 2026 est tout d'abord cette initiative aux côtés de la Ligue contre le cancer qui est une belle cause et un sujet qui me parle personnellement. De plus, je trouve très intéressant de proposer une alternative non alcoolisée qui peut s'accorder avec les plats que nous proposons dans notre menu et qui n'est pas trop sucrée.
Il y a en effet une différence de consommation grâce à cette offre et une réelle demande auprès de nos convives pour une proposition de boissons sans alcool. »
Info vs. intox ?
Même si 75 % des étudiants pensent que la fête est obligatoirement associée à l’alcool, l’essentiel dans une fête est avant tout de s’amuser, entouré de personnes que l’on apprécie.
L’alcool est non seulement loin d’être indispensable pour s’amuser, mais il peut de plus ternir une soirée en modifiant les comportements : fatigue, tristesse, agressivité, perte de contrôle, etc.
Pendant de nombreuses années, il était dit qu’un verre de vin rouge par jour était bon pour la santé.
Aujourd’hui, nous savons que cette affirmation est fausse, les résultats de l’étude d’origine ayant été repris et détournés par l’industrie viticole. Il ne semble plus tenable en 2025 de mettre en avant de potentiels effets “protecteurs” de l’alcool car, lorsque les risques sur la santé sont appréciés de manière globale, ces effets sont très largement dépassés par les effets délétères de l’alcool.
Le verre de vin par jour n’est donc pas protecteur, au contraire, la consommation d’un verre d’alcool par jour est associée à l’augmentation du risque de plusieurs cancers dont le cancer du sein.
Même si une personne ne boit pas tous les jours de l’alcool, elle peut tout de même développer une dépendance psychologique au produit.
En effet, une habitude plaisir, par exemple le verre du vendredi soir entre amis, peut devenir un automatisme, et transformer le plaisir en besoin de consommation situationnel. S’imaginer sortir avec ses amis le vendredi soir sans boire d’alcool devient alors difficile à concevoir. L’alcool peut alors devenir dans plusieurs situations de la vie courante un soutien, voir un médicament. Le Défi de janvier représente alors une belle opportunité pour se questionner sur son rapport au produit.
C'es un fait, personne n’est égal face à l’alcool. L’alcoolémie varie selon de nombreux facteurs comme la vitesse d'élimination du foie, le poids, la prise de médicaments ou l'absorption d’aliments.
Le sexe est aussi un des facteurs à prendre en compte. Et même si chaque individu est différent, l’alcoolémie augmente généralement plus facilement chez les femmes que chez les hommes.
Le binge drinking* (ou alcoolisation ponctuelle importante en français) touche en particulier les jeunes mais pas que !
En effet, le binge drinking correspond à la consommation de 6 verres ou plus, au cours d’une même occasion. Alors qu’on soit jeune ou non, nous pouvons rapidement arriver à ce résultat. Lors d’un anniversaire, d’un verre entre collègues ou d’un bon repas, le binge drinking représente : 3 pintes de bière, 3 cocktails ou 6 verres de vin.
Alors n’hésitez pas à alterner votre consommation d’alcool avec des boissons sans alcool afin de diminuer les doses habituelles.
*Le binge drinking, littéralement « beuverie express », est la consommation d’au moins 5 verres d’alcool standards en une seule occasion et dans un laps de temps très court. Il s’agit d’un mode de consommation ponctuel, rapide et en grande quantité, avec le but généralement recherché de s’enivrer et de bénéficier des effets désinhibiteurs de l’alcool, le plus souvent en groupe.
Pour éliminer l’alcool du sang, il faut beaucoup plus de temps !
Si un verre standard augmente l’alcoolémie en moyenne de 0,15 à 0,20 gramme d’alcool par litre de sang, et si un individu en bonne santé élimine en moyenne 0,10 à 0,15 gramme d’alcool par litre de sang, alors, il faudra entre 1 et 2h pour que l’alcool disparaisse totalement.
Ce n’est qu’une impression, bien au contraire !
La sensation de chaleur est due à la dilatation des vaisseaux sous la peau. La chaleur est simplement détournée de l’intérieur du corps vers les zones superficielles. Plutôt que vous réchauffer, l’alcool fait baisser la température du corps d’un demi degré par fraction de 50g d’alcool absorbé. Vous pensez que vous avez plus chaud, mais ce n’est qu’une illusion. La chaleur masque un abaissement général de la température.
Sauf si nous parlons de leur goût et de leur couleur, le vin et la bière sont bien des alcools comme les autres.
En effet, d’une boisson alcoolique à l’autre, le degré d’alcool, c’est-à-dire le taux d’alcool présent, varie mais la molécule reste la même. Cette molécule, c’est l’éthanol, une molécule toxique pour notre corps et qui, consommée à trop haute dose peut s'avérer dangereuse. Pour la bière et le vin, le taux d’alcool est généralement moins élevé que pour d’autres boissons dites “fortes” comme le whisky ou la vodka.
Cependant, les verres de vin et de bière étant servis en plus grande quantité que les autres alcool plus fort, l’absorption d’éthanol reste la même : 10g d’alcool pur par verre.
Ce qui compte réellement, c’est la quantité d’alcool absorbée ! Cette quantité ne change pas si vous ajoutez de l’eau ou un jus de fruit. L'ajout de sucre n’entraîne en réalité aucune perte d’alcool pur.
L’alcool est juste dilué, mais il n’a pas disparu. Une boisson alcoolisée contient la même quantité d’alcool qu’elle soit pure ou allongée, avec ou sans glace.
Pourquoi faire le Défi de janvier ?
Pourquoi faire le Défi de janvier ?
Line Reinhard, responsable de projet prévention - addictions à la Ligue, vous explique le bénéfice de se lancer ce défi en janvier, pour vous et pour votre santé !