"Ma Ville se Ligue" : de nouvelles labellisations !
Le deuxième Comité national de labellisation s’est déroulé le 9 décembre dernier et il a permis d'évaluer les actions mises en œuvre par les communes candidates. À l’issue de cette session, neuf communes ont été labellisées pour leurs actions en faveur de la prévention des cancers et une commune voit sa labellisation évoluer. Retour sur ce second CNL !
Des communes à fort engagement
Après la labellisation de Paris, Nice, Saint-Etienne et Colmar en juillet dernier, le Comité national de labellisation s’est de nouveau réuni en cette fin d'année 2025. Les actions menées par les villes candidates ont suscité de riches échanges, témoignant d'un engagement concret des communes en faveur de la santé publique.
Le projet "Ma Ville se Ligue" continue de se faire connaitre à travers les régions, et les résultats sont très positifs puisque un total de 10 villes ont obtenu une nouvelle labellisation ! Neuf d'entre elles ont reçu leurs premiers rubans et une ville a fait évoluer son label, passant de 3 à 4 rubans.
‘Au-delà des communes déjà labellisées, la dynamique globale du projet est très prometteuse ! Ce sont désormais plus de vingt communes qui sont engagées dans la démarche, réparties sur 18 départements.’
6 communes obtiennent deux rubans
6 communes obtiennent deux rubans
Mordelles (35) pour ses actions relatives à l'interdiction de publicité (sur l’alcool et l'offre alimentaire peu favorable à la santé) sur le territoire et pour la création d'un projet complet d’aménagement du territoire, incluant la création de chemins piétons et de pistes cyclables s'étendant à 23km.
Brest (29) pour la mise en place d’une rue scolaire (entièrement piétonnisée et végétalisée, dont l’accès est totalement fermé à la circulation), pensée avec les élèves et intégralement sécurisée.
Montoir-de-Bretagne (44) pour la dynamique créée autour de l’activité physique (1 800 licenciés et de nombreux équipements disponibles). Les actions témoignent d’un engagement concret de la commune en faveur de la santé publique.
Terres de Haute-Charente (16) pour la proposition d’actions relatives aux ordonnances vertes, qui sera prochainement intégrée au répertoire national, et pour les efforts déployés pour intégrer la santé dans l’ensemble de ses politiques.
Seyssins (38) pour la dynamique positive instaurée par la commune afin d'agir en faveur de la promotion de la santé de ses habitants (présence de 30 associations sur le territoire, 28 % des habitants sont licenciés sportifs, etc.).
Quimper (29) pour ses actions ambitieuses visant à améliorer l’accessibilité à l’activité physique (divers dispositifs proposés) et à une alimentation saine (ferme maraichère, paniers à faible prix pour les étudiants, restaurant solidaire).
2 communes obtiennent trois rubans
2 communes obtiennent trois rubans
Les Mureaux (78) pour l’accès à l’activité physique pour tous (mise en place de classes sportives dans les écoles et offres de pratiques sportives proposées aux agents municipaux) et l’encouragement de la commune pour la pratique du vélo.
Villefranque* (64) pour son engagement en faveur de la santé publique et la mise en avant de la formation de l’ensemble du personnel de la restauration collective (formation de 100 % du personnel) et l’interdiction de la publicité pour l’alcool dans les abribus.
*label "Mon Village se Ligue"
2 communes obtiennent quatre rubans
2 communes obtiennent quatre rubans
Nice (passage de trois à quatre ruban) (06) pour la qualité de ses actions santé avec des initiatives concrètes de vaccination HPV, mais également l’accessibilité des aménagements extérieurs qui contribuent à la promotion de l’activité physique pour tous. Ces initiatives illustrent une volonté réelle de promouvoir la santé et l’inclusion dans la ville.
Sartrouville (78) pour ses actions de dépistage organisé du cancer du col de l’utérus, du côlon et du sein, mais aussi pour la structuration du plan vélo (2019-2026) avec le développement d’un réseau cyclable cohérent, l’installation de stations de location et l’existence d’un dispositif de réparation de vélos qui témoignent d’une réelle volonté de promouvoir la mobilité active.
3 questions à Mélanie Dupont
Après le 1er Comité national de labellisation de juillet dernier, êtes-vous satisfaits de l'évolution et des résultats de ce second CNL ?
« Nous nous réjouissons de cette seconde édition, puisque nous observons des signaux très encourageants quant au développement du programme à moyen terme. Moins de deux mois après son lancement, le Comité national de labellisation avait déjà distingué quatre communes pour la qualité et le caractère exemplaire de leur engagement. Moins de six mois plus tard, neuf communes supplémentaires ont été labellisées. Les dossiers présentés, d’une très grande qualité, témoignent de l’implication déjà forte des communes en matière de santé et de leur volonté d’aller encore plus loin.
Au-delà des communes déjà labellisées, la dynamique globale du projet est très prometteuse : ce sont désormais plus de vingt communes qui sont engagées dans la démarche, réparties sur 18 départements, ceci sur une période de moins d’un an et dans un contexte de réserve du fait des élections municipales.
Nous souhaitons également souligner la diversité des communes engagées, tant sur les plans socio-économique et démographique. Cette pluralité des territoires constitue un levier essentiel pour répondre à notre objectif de réduction des inégalités sociales et de santé. À l’occasion de ce second CNL, nous avons ainsi décerné le premier label "Mon Village se Ligue". »
En quoi les futures élections municipales peuvent impacter un projet comme MVSL ?
« Nous considérons que le programme Ma Ville se Ligue est particulièrement susceptible d’influencer les élections municipales, puisqu’il offre aux candidats un programme clé en main, leur permettant de mettre en œuvre rapidement et concrètement des actions de santé publique à l’échelle locale, tout en bénéficiant d’un accompagnement.
La santé constitue aujourd’hui la première préoccupation des Français, et la prévention représente un levier déterminant pour préserver la santé et renforcer notre système de santé, notamment dans un contexte marqué par des tensions croissantes d'accès aux soins. Grâce à la diversité de leurs compétences et à leur connaissance approfondie des réalités locales, les communes sont en capacité de jouer un rôle clé dans l’amélioration de la santé des populations et la réduction des inégalités. La Ligue invite ainsi l’ensemble des candidats aux élections municipales à intégrer pleinement la question de la santé dans leurs programmes, afin de construire une politique de santé globale, transversale et cohérente au service des habitants. »
Est-ce que vous vous fixez des objectifs particuliers pour 2026 ?
« Notre objectif pour 2026 est avant tout de poursuivre la dynamique engagée en consolidant le déploiement territorial du programme, avec l’ambition d'atteindre environ 60 communes d'ici fin 2026.
Nous souhaitons renforcer l’accompagnement proposé aux communes et poursuivre l’adaptation du programme afin qu’il réponde au plus près aux besoins des territoires. À ce titre, nous envisageons d’enrichir le répertoire national par des initiatives issues du terrain, afin de favoriser la diffusion d’actions concrètes.
Nous ambitionnons également d’aller plus loin dans l’adaptation du dispositif aux spécificités des territoires ruraux. »
La carte des labellisations
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Une forte stratégie de santé publique
Depuis plus de 10 ans, la Ligue contre le cancer est partenaire des communes dans la mise en œuvre des espaces sans tabac. Depuis le 1er juillet 2025, la généralisation des espaces sans tabac (dans les parcs, les jardins publics, les abribus, aux abords des écoles, collèges et lycées, ainsi qu'au sein des équipements sportifs) est entrée en vigueur.
Forte de cette belle avancée et de son expertise, la Ligue poursuit son engagement dans le développement d'environnements favorables à la santé en proposant avec Ma Ville se Ligue, un véritable programme d’accompagnement !
