Octobre Rose
Pour différentes étapes de votre vie,
une mère était là pour vous rassurer,
une amie était présente pour vous épauler,
une sœur était à vos côtés pour vous consoler,
une grand-mère était derrière vous pour vous encourager.
Aujourd'hui, à votre tour d'être la femme qui leur apportera cette force !
Un petit mot, un appel, un SMS, un post-it collé sur le frigo :
les gestes les plus simples peuvent sauver des vies.
Prenons soin les unes des autres.
Les chiffres clés de notre enquête*
*Enquête menée par la Ligue contre le cancer auprès de 1 000 femmes, avec l'institut Yougov.
1 femme sur 2
méconnaît les risques liés au cancer du sein (53 %), soit 14,8 millions de femmes âgées de 18 ans ou plus.
2 femmes sur 3
ignorent que l’alcool est un facteur de risque majeur du cancer du sein (63 %).
1 femme sur 2
n’identifie pas le tabac comme un facteur aggravant du cancer du sein (49 %).
Étape n°1 : apprenons ensemble à surveiller nos seins
Étape n°1 : apprenons ensemble à surveiller nos seins
L'autosurveillance régulière de vos seins, et ce, dès le plus jeune âge, est nécessaire pour détecter au plus tôt une éventuelle anomalie. Plus le diagnostic est fait tôt, moins les traitements sont lourds et meilleures sont les chances de guérison.
Une fois par mois, quelques jours après vos règles, prenez l'habitude de vous auto-examiner. Toutes les explications dans cette vidéo tuto !
Découvrez, apprenez les gestes qui sauvent et parlez-en autour de vous.
Cet auto-examen est important, mais il ne remplace pas les rendez-vous de suivis chez votre médecin, gynécologue ou sage-femme et les dépistages réguliers.
Prenons soin de nous ! ❤️ #PlusFortesEnsemble
Étape n°2 : consultons régulièrement et pensons au dépistage
Étape n°2 : consultons régulièrement et pensons au dépistage
En France, on estime qu’il y aura près de 62 000 nouveaux cas de cancer du sein chez la femme cette année. Ce cancer a causé 12 600 décès en 2021.
Sa mortalité tend à diminuer depuis quelques années. Détecté tôt, il est généralement plus facile à traiter avec moins de risques de séquelles, un meilleur résultat thérapeutique et donc une augmentation des chances de guérison.
Un dépistage régulier rend possible un diagnostic précoce de ce cancer.
N'hésitez pas à vous renseigner sur les modalités de dépistage du cancer du sein, référencées selon l'âge et le niveau de risque !
Vos belles histoires
Vos belles histoires
Angélique et Julie se sont rencontrées au détour d'une salle d'attente...
« Nous deux, c'est troublant : deux jeunes mamans aux passés truffés de similitudes avec la même vision des choses. Même maladie, et même traitement.
La route, on la fera ensemble car à deux, on est bien plus fortes.
Cette rencontre n'est pas un hasard. C'est une lumière dans notre combat. »
Vous aussi, partagez des photos avec votre meilleure alliée sur vos réseaux sociaux ! #PlusFortesEnsemble
Vos questions sur le cancer du sein
Un cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe au niveau du sein. Il existe différents types de cancer du sein selon les cellules à partir desquelles ils se développent.
Les cancers du sein les plus fréquents (95 %) sont des adénocarcinomes, c'est-à-dire qui se développent à partir des cellules épithéliales (= carcinome) de la glande mammaire (= adéno).
Il existe d'autres types rares de cancer du sein.
Les adénocarcinomes naissent le plus souvent à partir des cellules des canaux et plus rarement à partir des cellules des lobules.
On distingue les cancers in situ et les cancers infiltrant.
Si vous avez des antécédents familiaux, alors une surveillance particulière doit être prise en compte.
- Cancer du sein chez un(e) parent(e)
- Le risque est multiplié par 2 lorsque un parent du 1er degré (père, mère, frère, sœur, nièce, enfant – fille ou garçon) a présenté un cancer du sein, et est multiplié par 4 quand deux parents du 1er degré ont présenté un cancer du sein avant l’âge de 45 ans. Le risque augmente donc avec le nombre d’antécédents familiaux et avec la précocité de l’âge au diagnostic dans votre famille.
- Cancer de l'ovaire
Le risque est élevé également si vous avez déjà vécu l'une de ces situations :
- Cancer invasif du sein ou cancer canalaire in situ
- Hyperplasie atypique canalaire ou lobulaire
- Irradiation thoracique à haute dose (maladie de Hodgkin)
Dès le début de sa vie sexuelle et tout au long de la vie, il est recommandé de réaliser une consultation annuelle de suivi gynécologique chez un médecin, un gynécologue ou une sage-femme. Un examen des seins doit faire partie de ce rendez-vous.
Une autosurveillance régulière est également conseillée dès le plus jeune âge, en dehors de la période des règles.
Mais ces gestes ne doivent pas bien sûr pas remplacer des contrôles réguliers chez son gynécologue, médecin ou sage-femme. Une mammographie (ou échographie mammaire) est à prévoir lorsqu’elle est nécessaire, selon l’âge et le niveau de risque de chaque femme - antécédents familiaux par exemple.
Dans la plupart des cas, le cancer se manifeste cliniquement par un nodule découvert lors d’un rendez-vous médical ou par soi-même, via l'autopalpation (à partir de 1cm de diamètre, le nodule est palpable). Ce nodule, situé plus ou moins profondément, est souvent dur et habituellement non douloureux.
Toute anomalie récente doit également vous attirer l’attention et justifie une consultation rapide pour des examens complémentaires éventuels :
- une rétraction cutanée ou du mamelon ;
- une inflammation (rougeur avec douleur) ;
- un écoulement du mamelon ;
- un eczéma du mamelon ;
- un ganglion sous le bras.
En dehors des périodes d'allaitement un écoulement est anormal, à plus forte raison s'il est unilatéral ; nous vous recommandons d'aller consulter un médecin, un gynécologue ou une sage-femme près de chez vous.
Au-delà de consulter pour cette anomalie, la consultation de suivi gynécologique est importante et cela, régulièrement.
La survie nette à 5 ans standardisée sur l’âge s’améliore au cours du temps. Elle est passée de 80 % pour les femmes diagnostiquées entre 1989 et 1993 à 88 % pour celles diagnostiquées entre 2010 et 2015.
Le taux de mortalité diminue d’année en année. Cela s’explique en partie par l’amélioration des traitements et par un dépistage du cancer du sein de plus en plus adapté au niveau de risque de chaque femme, qui permet de diagnostiquer ces cancers à un stade précoce.
Il n'existe pas de dépistage chez les hommes du fait de la rareté des cas ce qui reviendrait à irradier beaucoup d'hommes inutilement avec le risque de déclencher des cancers secondairement à la surexposition répétée aux rayons.
Lorsqu’il existe un antécédent de cancer du sein chez l’homme (père, frère, enfant), une surveillance spécifique de tous les apparentés hommes et femmes du 1er degré doit être réalisée.
Nous sommes avec vous, à chaque étape de la maladie.
N'hésitez pas à appeler notre numéro de téléphone gratuit, le 0 800 940 939 (du lundi au vendredi de 9h à 19h). Au bout du fil, des psychologues sont à votre écoute et là pour vous soutenir, tout en garantissant confidentialité et anonymat.
Tous les sujets peuvent être abordés : doutes, inquiétudes, souffrance, aspect relationnel… C’est un espace où la parole est libre, sans jugement, pour vous permettre de prendre le temps, de mettre des mots, de se poser certaines questions.
Vous pouvez également vous exprimer sur notre forum, thématique cancer du sein. Notre médecin modérateur viendra vous apporter des réponses à vos questions, et vous pourrez également profiter de la bienveillance des membres du forum.
Tout le monde est à risque de développer un cancer du sein, peu importe son âge, son sexe, son identité de genre ou son orientation sexuelle. Le cancer du sein est multifactoriel, c’est-à-dire que plusieurs facteurs de risque contribuent au développement de la maladie. Il est cependant possible de développer un cancer du sein même si vous n’avez aucun facteur de risque connu.
Passer des examens réguliers de dépistage est la meilleure façon de détecter un cancer à un stade précoce, avant l’apparition de symptômes et quand le traitement est le plus efficace.
N'hésitez pas à en parler avec un professionnel de santé.
Vous pouvez aussi contacter l'Espace Santé Trans, association de promotion de la santé des personnes trans.
Cancer du sein chez l’homme
Cancer du sein chez l’homme
L'histoire de Pierre
« On m'a diagnostiqué un cancer du sein en 2012. Je ne savais même pas que ça existait, un cancer du sein chez les hommes. Au bout de quelques années, les médecins ont décidé de m'enlever les seins pour éliminer le risque, puisque c'était un cancer qui était génétique. »
Si le cancer du sein chez l'homme est rare. Il représente 1 % de l’ensemble des cancers du sein, soit environ 600 cas chaque année. Il est donc important que les hommes sachent que ce cancer peut les concerner et s’informer, notamment sur les facteurs de risque et les symptômes.
Les modalités de diagnostic pour le cancer du sein chez l’homme sont les mêmes que chez la femme.
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