Quand la consommation de tabac baisse chez les plus jeunes !

Les données de Santé publique France et de l'OFTD

Santé publique France vient de publier son Baromètre 2024 :

  • le taux de fumeurs quotidiens chez les 18-79 ans est en chute libre depuis l’année dernière, atteignant 17,4 %. Passant pour la première fois sous la barre des 20 % ;
  • environ 4 millions de fumeurs en moins en France depuis 2014 ;
  • le Programme national de lutte contre le tabagisme 3 atteint son objectif (<22 % de fumeurs quotidiens).

 

De son côté, l'OFDT complète ces données avec des annonces encourageantes :

  • en 2024, seuls 3 % des jeunes de 16 ans fument quotidiennement ;
  • cela fait de cette classe d’âge la première génération sans tabac, au sens de l’OMS (prévalence <5 %) ;
  • la France devient ainsi le pays ayant connu la plus forte baisse du tabagisme adolescent en Europe sur la dernière décennie.

 

Aujourd’hui, la France se distingue parmi les pays européens où le tabagisme quotidien chez les jeunes est l’un des plus faibles (31 % en 1999 à 3 % aujourd’hui).

Des efforts à poursuivre

Malgré ces belles avancées, les inégalités sociales de santé restent marquées, et les tendances, bien qu’encourageantes, demeurent fragiles. Des efforts accrus sont nécessaires, notamment sur les liens entre tabac et santé mentale, ainsi que sur la prévention ciblée auprès des jeunes filles, désormais plus nombreuses à vapoter.

L'impact du tabagisme et de la nicotine sur la santé mentale

Le tabagisme et la nicotine ont un véritable impact sur la santé mentale. La nicotine est une substance addictive qui va dérégler les circuits cérébraux impliqués dans les récompenses naturelles, à savoir :

  • le circuit de récompense ;
  • le circuit de mémoire/apprentissage ;
  • le circuit de la motivation ;
  • le circuit de contrôle.

 

La dépendance physiologique correspond au syndrome de manque en nicotine, qui peut entraîner une irritabilité, des difficultés à se concentrer, de l’agitation, de la faim, des tremblements, des sueurs, des vertiges, des céphalées, des douleurs abdominales, des nausées et un sommeil perturbé ; et/ou à un phénomène de tolérance, qui se traduit par le besoin d’augmenter les doses de nicotine pour retrouver les effets des premières fois.

En moyenne, les fumeurs sont plus stressés, anxieux et déprimés que les non-fumeurs de même sexe, âge et condition sociale.

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Mois sans Tabac
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