Elle permet de bénéficier d’un véritable soutien pour identifier et prévenir les dérives thérapeutiques et sectaires, et ainsi renforcer la capacité à sensibiliser le réseau aux potentiels dangers. Et donc, à agir !
LES PERSONNES TOUCHÉES PAR LE CANCER, CIBLES DE CHOIX POUR LES PSEUDO-PRATICIENS ET LES ORGANISATIONS SECTAIRES
L’annonce de la maladie entraîne souvent une souffrance psychologique et, au-delà de la maladie elle-même, les traitements et leurs répercussions génèrent une inquiétude pour celles et ceux confronté·es au cancer.
Les organisations sectaires et les thérapeutes auto-proclamés n’hésitent donc pas à exploiter la peur ressentie et à promettre des solutions miracles, en faisant la promotion de thérapies alternatives dont ni l’efficacité ni la sécurité ne sont démontrées.
La MIVILUDES observe surtout que leur terrain de prédilection reste les soins de support, qui désignent l’ensemble des soins et soutiens nécessaires aux patients, pendant et après la maladie, en association avec les traitements spécifiques contre le cancer.
ILLUSTATION PAR LES CHIFFRES
- 4 français sur 10 ont recours aux médecines dites alternatives, dont 60 % parmi les malades du cancer,
- Il existe plus de 400 pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique,
- On dénombre 1 800 structures d’enseignements ou de formation « à risques » dans le domaine de la santé,
- 4 000 « psychothérapeutes » autoproclamés n’ont suivi aucune formation et ne sont inscrits sur aucun registre.
- Quelques 3 000 médecins seraient en lien avec la mouvance sectaire.
QUELS SONT LES RISQUES ?
- Retard dans le diagnostic et/ou la prise en charge de la maladie ;
- Arrêt des traitements médicaux pour lesquels la recherche a fait ses preuves au profit de pratiques alternatives (remise en cause des savoirs scientifiques) ;
- Toxicité directe de certaines substances sur l’organisme ;
- Interaction avec les traitements conventionnels, pouvant diminuer l’efficacité de ces derniers ou augmenter les effets secondaires.
LE RÔLE DE LA LIGUE
Ayant connaissance du recours à ces pratiques alternatives par les personnes touchées par le cancer. Il semble donc important d’entendre ce besoin et d’apporter de la sérénité aux bénéficiaires qui peuvent se perdre dans ce paysage mouvant. Ce renouvellement de convention de partenariat va dans ce sens !
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